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L'AMBASSADEUR US REPUBLICAIN

L'ATOUT DE BUSH A BRUXELLES 
 
Sous ses airs de papa gâteau, on oublierait presque que Tom Korologos, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de la Belgique, est un vieux briscard de la politique américaine et un fidèle du parti républicain. Confident de nombreux sénateurs et de différents présidents, cet ex-lobbyiste est considéré comme l'une des personnes les plus influentes à Washington et surtout au Sénat.
 
 
 
Pendant 27 ans, Tom Korologos a ainsi œuvré avec une redoutable efficacité au sein de Timmons & Company, la société de consultance et de lobbying qu'il a cofondée. Il faisait tellement partie de la maison sénatoriale qu'il était considéré, par certains, comme le 101e sénateur… Avec son air bonhomme et sa facilité à établir un contact chaleureux avec ses interlocuteurs, une canette de soda light dans sa veste, Tom Korologos a servi avec brio les intérêts de ses clients industriels comme Boeing et AT&T, ainsi qu'un certain George W. Bush, lorsque ce dernier dirigeait le club de baseball Texas Rangers. 
 
 
Journaliste de formation, il a fait ses armes dans plusieurs journaux américains, parmi lesquels le Long Island Press et le New York Herald Tribune, avant d'être débauché par le sénateur Bennett, originaire du même Etat que lui, l'Utah. «Il m'avait demandé qui serait intéressé, au sein de la rédaction, à intégrer son cabinet comme attaché de presse et consultant média, raconte Tom Korologos. Il m'a fallu un jour et demi pour réaliser que ce job était taillé pour moi !» Durant neuf ans, il se familiarise avec délice aux rouages du puissant Sénat américain, avant d'être appelé au service de Richard Nixon puis de Gerald Ford comme conseiller dans les relations, parfois tendues et difficiles, avec le Sénat. Le poste se révéla crucial durant la tempête du Watergate, qui força le président Nixon à démissionner mais ne mit pas pour autant fin à la carrière de Tom Korologos. 
 
 
Après un an au service du président Ford, Tom Korologos quitte la Maison Blanche pour lancer sa société de lobbying, tout en continuant à servir gracieusement différentes administrations républicaines. Il se défend cependant de tout conflit d'intérêts : «J'ai toujours fait très attention à cette problématique.» Objectif de ses «clients politiques» atypiques : se préparer de manière optimale aux auditions, parfois très éprouvantes, du Sénat _ celui-ci doit en effet approuver leur nomination dans l'équipe du président. Ils seront plusieurs centaines à bénéficier de son expertise. Outre l'aide aux personnalités comme Gerald Ford, le ministre des affaires étrangères Henry Kissinger, le général Alexander Haig et l'actuel secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, il préparait le terrain sénatorial et plaidait la cause des candidats auprès de l'un ou l'autre sénateurs. 
 
 
La confiance dont il bénéficie dans les cercles républicains explique, en partie, le choix de Donald Rumsfeld de l'envoyer à Bagdad pour rejoindre en 2003, comme conseiller spécial, l'autorité provisoire de la Coalition. Son rôle ? Sensibiliser les décideurs politiques à la guerre en Irak et faire passer, in fine, le plan d'urgence de George W. Bush pour l'Irak et l'Afghanistan. Une note salée de $ 87 milliards, qui recevra l'aval du Sénat et représentera l'une des plus belles victoires du lobbyiste. 
 
 
Lorsqu'il accepte le défi, il coupe les ponts avec Timmons & Company et rejoint Bagdad pendant six mois. Il travaille sept jours sur sept, de 6 h 30 du matin à 11 h du soir, collectionnant quelques souvenirs marquants, certains plus joyeux que d'autres. Comme le jour où il découvre les clés d'une Porsche rouge flamboyante d'un ancien proche de Saddam Hussein. Il part alors sur les routes sablonneuses, avant d'être arrêté par un garde qui reconnaît aisément la voiture mais pas son conducteur… Il organise également des visites à Bagdad pour de nombreux sénateurs, tous partis confondus, afin qu'ils prennent conscience, sur place, des besoins financiers pour la reconstruction du pays. Il les emmène ainsi le long d'une fosse commune qui rassemble quelques milliers de corps. Sur les tombes, de petits sacs en plastique avec les vêtements des victimes sont disposés pour faciliter la reconnaissance des corps. «Tout était politisé, même les cahiers de mathématique, où 2 + 2 faisaient 4 par la grâce de Saddam Hussein.» 
 
 
Pour remercier ce passionné de photographie, dont certains des clichés pris à Bruxelles décorent déjà son bureau, l'administration Bush lui a proposé un poste d'ambassadeur. Son seul desiderata : ne pas atterrir dans un pays qui termine par stan. L'Afghanistan et certaines républiques russes étaient donc écartés… Le poste d'ambassadeur en Belgique était vacant depuis longtemps : c'est visiblement avec plaisir que Tom Korologos a débarqué durant l'été dans notre pays, qu'il avait déjà visité lors de l'exposition universelle de 1958. 
 
 
Même si son passage est théoriquement de courte durée _ jusqu'à la fin du mandat de George W. Bush, si ce dernier n'est pas réélu _ ce septuagénaire bourré d'énergie a déjà parcouru différents coins de la Belgique. Il a profité des nombreuses festivités liées au 60e anniversaire de la Libération pour découvrir notre pays, et déguster les gaufres dont il raffole… Cet amateur de ski et de golf s'est inscrit, dès son arrivée dans la capitale, au très chic club de golf Ravenstein, à Tervuren. 
 
Nathalie van Ypersele 
 
Sources : Lien vers http://www.trends.be/CMArticles/ShowArticleFR.asp?articleID=35939§ionID=333> 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 19.01.2005
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