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L'ENNEMI DU PEUPLE

La misère du Peuple n'est pas le problème de Bush... Depuis qu'il est au pouvoir, les inégalités n'ont jamais été aussi grandes. On reconnait un grand chef d'Etat aux réformes qu'il préconise pour lutter contre la pauvreté. Bush, lui, n'a créé aucun emploi et accru le chômage de plus de 3 millions de têtes. Aussi ne pouvons-nous nous empêcher de sourire lorsque face à Kerry, il essaie de se montrer humain. Bush n'a rien d'humain et l'on sent bien en le regardant que tout est faux en lui. Il se fout du Peuple comme de l'An 40, ne songeant avec ses démoniaques maîtres à penser qu'à spollier les plus faibles pour satisfaire ses ambitions matérielles. 
 

 
 
 
LA FIN DU RÊVE AMERICAIN
 
 
Les inégalités se creusent, sans que le système de protection sociale ne parvienne à répondre au nombre grandissant de laissés-pour-compte
 
 
Les Etats-Unis sont la terre de l’égalité des chances, chacun peut s’en sortir avec beaucoup de travail et un peu d’esprit d’entreprise. Cette image est aussi fidèle à la réalité que celle d’un dépliant touristique… En fait, comme le résume le titre du dernier livre de l’économiste américain Paul Krugman, L’Amérique dérape. Au moment où le pays le plus puissant du monde s’apprête à élire son nouveau président, les inégalités sociales progressent à une vitesse inquiétante et les filets sociaux censés aider les laissés-pour-compte sont de plus en plus troués. Une évolution à l’œuvre depuis une bonne vingtaine d’années, mais qui s’est nettement accélérée pendant les quatre années de la présidence de George W. Bush. Marquant ainsi, selon Jeremy Rifkin, président de la Foundation on Economic Trends, « la lente mort du rêve américain ». 
 
LE GRAND ECART SOCIAL
 
Il y a d’abord un constat accablant : les Etats-Unis sont, au sein des pays développés, les champions du monde des inégalités sociales. L’écart entre les revenus des plus pauvres et ceux des plus riches y est le plus élevé. C’était déjà le cas à la fin des années 70, mais la situation a empiré depuis. 
Les disparités naissent d’abord dans l’entreprise. A la fin des années 70, un patron gagnait en moyenne environ trente fois plus que ses employés ; à la fin des années 80, trente-cinq fois plus ; en 2003, plus de trois cents fois plus. Au-delà, le boom de la Bourse des années 80 et, surtout, celui de la nouvelle économie dans les années 90 ont enrichi les riches dans une proportion exceptionnelle. Certes, un peu plus de la moitié des ménages américains détiennent des actions, mais les 20 es plus riches possèdent 90 u total et le 1 es plus riches un tiers à lui tout seul. La possession du capital des entreprises reste dans les mains des plus fortunés, qui ont été à même d’en tirer d’énormes revenus. Malgré la baisse de la Bourse depuis 2000, l’écart de revenus entre le 1 ’Américains les plus riches (1,1 million de personnes) et les autres atteint des sommets. Les données intégrant les revenus du capital, disponibles jusqu’en 2001, montrent combien les plus riches creusent de plus en plus rapidement l’écart avec les plus pauvres, mais aussi avec les classes moyennes. 
Si l’on s’en tient aux revenus du travail, les données disponibles jusqu’en 2003 montrent une poursuite du creusement des inégalités. L’an dernier, les 20 es plus pauvres n’ont reçu que 3,4 es revenus, la part la plus faible depuis que ces données sont enregistrées (fin des années 60). En 2003, le revenu, hors revenus du capital, des 10 es plus riches était plus de onze fois supérieur à celui des 10 es plus pauvres. Là encore, c’est l’écart le plus fort depuis qu’il est mesuré. 
Et le fossé n’est pas prêt d’être comblé. D’abord parce que les riches sont toujours plus riches. Même si Bill Gates a perdu pratiquement la moitié de sa fortune avec la chute de l’action Microsoft, il reste l’homme le plus riche des Etats-Unis – et du monde –, à la tête d’une cassette estimée à environ 46 milliards de dollars, soit un quart de toute l’épargne française de l’an dernier ! Entre 1982 et 2003, la fortune des dix Américains les plus riches a été multipliée par 6,7, pour atteindre 200 milliards de dollars. 
Les Américains croient souvent, comme Alexis de Tocqueville, que « dans aucun autre pays au monde les fortunes privées ne sont aussi précaires qu’aux Etats-Unis ». Ils se trompent. Dans son travail historique sur les riches Américains, l’essayiste Kevin Phillips (1) a montré que plus d’un siècle après que leurs ancêtres ont construit leurs empires, les familles Rockefeller, duPont, Mellon ou Vanderbilt sont toujours extrêmement riches. La transmission héréditaire des fortunes semble de plus en plus la norme aux Etats-Unis. Pour un Arnold Schwarzenegger starisé en une génération, il y a beaucoup d’héritiers à la George W. Bush… L’abrogation des droits de succession et la baisse des impôts sur les dividendes et les gains en capital, décidées par le gouvernement actuel, ne pourront que renforcer la tendance. 
« Il faut probablement, en moyenne, cinq à six générations pour effacer les avantages ou les désavantages de ses origines économiques », souligne l’économiste Alan B. Krueger (2). Et de citer une étude montrant que les enfants nés dans les familles pauvres n’ont que 7 e chances de devenir riches et les riches seulement 6 e chances de finir pauvres. Conclusion de Paul Krugman, dans l’une de ses chroniques au New York Times : « Depuis des années, on nous répète que l’essentiel, ce sont les valeurs familiales. Et c’est vrai. Mais il faudra un certain temps à la majorité des Américains pour comprendre le sens réel de la formule : la valeur de l’appartenance à la bonne famille » (3). 
 
 
LA CLASSE MOYENNE S'APPAUVRIT
 
Pour les Américains aux revenus moyens, les perspectives sociales dépendent essentiellement de leur capacité à obtenir – et à garder – un emploi, si possible bien payé. Or, l’économie américaine a tendance à créer de moins en moins d’emplois. Le phénomène est particulièrement marqué ces dernières années, George W. Bush étant en passe de finir son mandat avec un niveau d’emploi inférieur à celui de son arrivée, une situation inconnue depuis la Grande crise des années 30. « Le taux de croissance du PIB qui stabilise le chômage semble, depuis le milieu des années 90, être autour de 3,3 plus d’un point au-dessus de celui des années 1985-1994 », soulignent les économistes Anton Brender et Florence Pisani, dans un ouvrage paru ce mois-ci (4). 
 
COMMENT PEUT-ON EXPLIQUER CETTE EVOLUTION?  
 
Prises dans le boom de la nouvelle économie, les entreprises ont beaucoup investi, cherchant à produire plus de choses avec moins de personnes. La croissance de l’emploi s’en est ressentie. Comparativement aux autres périodes de reprise, il manque aujourd’hui 6,2 millions d’emplois à l’économie américaine (5). 
S’il est de plus en plus difficile pour un Américain moyen de trouver un emploi, c’est encore pire pour un emploi bien payé. Depuis la présidence de Ronald Reagan, le rythme de progression des salaires s’est nettement réduit. La reprise économique du début des années 90 a été favorable aux salariés, mais celle qui se produit en ce moment se traduit par une progression extrêmement faible des rémunérations. De plus, ceux qui perdent leur travail et qui ont la chance d’en retrouver un doivent accepter en moyenne une baisse de salaire de 16 contre 2 u milieu des années 90). 
A l’inverse, les profits des entreprises se portent bien. Et même très bien depuis l’arrivée au pouvoir de George W. Bush : leur rythme de croissance ne cesse de s’accélérer quand celui des salaires ne cesse de diminuer. Une étude récente du Center on Budget and Policy Priorities (6) a montré que 15 eulement de la croissance du revenu liée à la reprise actuelle sont allés vers les salaires, contre 47 our les profits. Dans toutes les périodes de reprise depuis la Seconde Guerre mondiale, les salaires recevaient en moyenne 49 e l’accroissement du revenu national, contre 21 our les profits. Et Paul Krugman de renchérir : « Une reprise qui stimule les profits mais pas les salaires prodigue l’essentiel de ses bénéfices à une petite minorité de super riches. » 
Moins d’emplois et une progression des salaires contrainte, il ne manquait plus que la cerise sur le gâteau pour achever de casser le revenu des classes moyennes : leur faire payer relativement plus d’impôts. En quatre années, le gouvernement Bush a distribué cadeaux fiscaux après cadeaux fiscaux aux ménages les plus aisés. Résultat : la part des impôts fédéraux payée par les classes moyennes a augmenté en quatre ans tandis que celle des plus riches, qui devenaient pourtant encore plus riches, a baissé ! 
 
DAVANTAGE DE PAUVRES
 
La faiblesse croissante des revenus salariaux fait qu’il n’est plus toujours suffisant d’avoir un emploi pour s’en sortir. En 2003, plus des deux tiers des familles pauvres, celles avec un revenu moyen de l’ordre de 615 euros par mois, comptaient une personne ou plus avec un emploi. En 2002, dernière donnée disponible, les travailleurs pauvres de familles avec enfants ont travaillé au total 42 semaines par an en moyenne. Pour ceux-là, serveurs de restaurant, assistants de soins à domicile ou employés d’épicerie, il leur faut choisir entre payer le loyer, les transports, se chauffer, se soigner et manger. 
Les Etats-Unis comptaient 36 millions de pauvres en 2003, 4,3 millions de plus que lors de l’arrivée de George W. Bush au pouvoir. Et les perspectives pour cette année sont plutôt mauvaises, le gouvernement ayant supprimé à la fin de l’an dernier un important programme d’aide financière aux chômeurs : sur les sept premiers mois de l’année 2004, 2,2 millions de demandeurs d’emplois se sont retrouvés en fin de droits sans aucune aide fédérale. C’est le plus important chiffre depuis que les données sont enregistrées (1971). Sur l’ensemble de l’année 2003, 2,6 millions de personnes avaient perdu tous leurs droits. 
Le taux de chômage officiel se situe à 5,4 e la population active en août. Mais si l’on y ajoute les travailleurs découragés et ceux qui souhaitent travailler plus, près de 10 e la population active se trouve dans une situation d’emploi très tendue. Une majorité de ces personnes sont pauvres ou au bord de la pauvreté. Une situation qui a des conséquences dramatiques sur les enfants. Les Etats-Unis comptent 13 millions d’enfants pauvres de moins de 18 ans, près de 20 e la classe d’âge. 
Les riches s’enrichissent, les salariés s’appauvrissent, le nombre de familles pauvres augmente : la société américaine fait de plus en plus le grand écart. Certes, tous les pays développés ont mis en place des politiques de couverture sociale qui permettent d’aider les populations à se soigner, à préparer leurs retraites et à faire face aux accidents de parcours. La bonne nouvelle, c’est que tout cela existe bien sûr aux Etats-Unis. La mauvaise, c’est que le système n’est pas à la hauteur des problèmes rencontrés. 
 
 
Christian Chavagneux 
 
 
 
(1) Wealth and Democracy. A Political History of the American Rich, Broadway Books, 2002. 
(2) « The Apple Falls Close to the Tree, Even in the Land of Opportunity », New York Times, 14 novembre 2002. 
(3) Voir notre note de lecture sur son dernier ouvrage, L’Amérique dérape, page 83. 
(4) La nouvelle économie américaine, éd. Economica, 2004. Voir rubrique « Livres », page 85. 
(5) Pour une présentation des débats autour de cette question voir « Progès technique, flexibilité et croissance », par Arnaud Parienty, Alternatives Economiques n° 221, janvier 2004. 
(6) « An Uneven Recovery », 3 septembre 2004, disponible sur www.ccpp.org 
 
Dans le même dossier : 
– Des trous dans les filets sociaux 
Des pauvres privés d’aide sociale, 45 millions de personnes sans assurance maladie et des retraites de plus en plus incertaines..., la démocratie américaine est bousculée. 
– « Réduire les inégalités nécessite un nouveau New Deal » 
Entretien avec Paul Krugman, professeur d’économie à l’université de Princeton 
 
Sources : Lien vers http://www.alternatives-economiques.fr/site/229_003.html> 
 
 
 
États-Unis : Une société de plus en plus inégalitaire
 
La situation économique et sociale des États-Unis est marquée par une croissance, de plus en plus rapide, des inégalités. Cette dégradation sociale est le fruit d'une politique constante des deux partis de la bourgeoisie américaine qui se relaient aux affaires. 
 
Les États-Unis, dont les dirigeants ont la prétention d'imposer leur modèle au monde entier, sont une des sociétés les plus inégalitaires de la planète. Les inégalités sociales y ont toujours été très fortes, mais elles continuent à se creuser. À la fin des années soixante-dix, un patron gagnait en moyenne trente fois plus que ses salariés. À la fin des années quatre-vingt, c'était trente-cinq fois plus. Mais en 2003, c'était trois cents fois plus. 
 
La moitié des ménages américains, les "classes moyennes" auxquelles Bush et Kerry disent s'adresser dans leur campagne, possèdent des actions. Mais les 20es plus riches de ces actionnaires possèdent 90u total. Et le pour-cent le plus riche en contrôle 30Et, quels que soient les hauts et bas de la Bourse, au fil des années, la concentration des richesses ne cesse d'élargir l'écart non seulement avec les plus pauvres mais également entre les très riches et les classes moyennes. Entre 1982 et 2003, la fortune des dix Américains les plus riches a été multipliée par six ou sept. Au fil des années, les grandes familles de la bourgeoisie américaine, les Rockefeller, Mellon, Vanderbilt et autre Du Pont, n'ont cessé de renforcer leur puissance et donc leur emprise sur la société. 
 
À l'opposé, la situation des plus pauvres n'a cessé de se dégrader: en 2003, les 20'Américains les plus pauvres ne se partageaient que 3,4es revenus. C'est le niveau le plus bas depuis une quarantaine d'années, date à laquelle les États-Unis ont commencé à tenir ce genre de statistiques. Et la situation des travailleurs dépend de leur capacité à conserver un emploi. Or, l'économie américaine, si elle a renoué avec la croissance, n'a guère créé d'emplois. Selon certains économistes, il en manquerait plus de six millions. Pour ceux qui ont un emploi, les salaires ne progressent pas, quant à ceux qui perdent le leur, en retrouver un entraîne en moyenne une baisse des salaires de 16contre 2ans les années quatre-vingt-dix). 
 
En descendant l'échelle sociale, cela veut dire que le nombre des travailleurs pauvres, ceux qui ont un salaire mais qui peuvent par exemple être sans logis, grandit. Entre 2000 et 2003, le nombre des pauvres officiellement recensés est passé de 32 à 36,3 millions. C'est pourquoi les États-Unis comptent 13 millions d'enfants pauvres de moins de 18 ans, soit un enfant sur cinq dans cette classe d'âge. 
 
À tous ceux-là viendront s'ajouter une partie des chômeurs en fin de droits de l'année 2004. Ils étaient déjà 2,2 millions sur les sept premiers mois de l'année. Et, comme la protection sociale a été rognée au fil des ans, on recense aujourd'hui 45 millions d'Américains sans assurance maladie ou avec des retraites minuscules. Quant aux aides aux pauvres, elles ont été réduites au fil des ans. 
 
Les présidents républicains et démocrates, et leur administration, se sont relayés aux affaires pour réduire et diminuer les budgets sociaux. 
 
Quand, dans le passé, un coup d'arrêt a été porté à ces politiques antiouvrières, ou quand les systèmes d'assurance maladie ou de minimum vieillesse, bien insuffisants, ont été mis en place, c'était d'abord parce que des mouvements sociaux profonds avaient pesé et obligé les pouvoirs publics à prendre ces mesures. 
 
Tout le reste n'est que poudre aux yeux électorale.
 
 
Sources : Lien vers http://www.lutte-ouvriere-journal.org/article.php?LO=1889&ARTICLE=37> 
 
 
 
 
 
Cet article est daté du 25 janvier 2000 alors que George W Bush n'était pas encore président... il était alors gouverneur du Texas et comme vous pourrez le constater, le social et le sort du Peuple ne se comptaient pas au nombre de ses priorités. L'enfant gâté se soucie de la misère des autres comme d'une guigne... la question que l'on peut se poser est la suivante : En connaissant le bonhomme comment a-t-il pu être élu ? Par des élections truquées... oui, nous le savons... 
 
LE TEXAS DE GEORGE W. BUSH CARACTERISE PAR LA PEINE DE MORT ET LA PAUVRETE
 
 
George W. Bush, le «favori» pour l'investiture présidentielle républicaine, se dit le grand défenseur d'une «compassion conservatrice». En fait, il s'agit d'une version moderne du darwinisme social. Le Texas, comme Bush se plaît à le répéter, «est, par la taille, le deuxième Etat de la nation (...). Si le Texas était une nation, il occuperait la onzième place dans l'économie mondiale.» Pourtant, pour ce qui est de la pauvreté et du recours à la peine de mort, il figure également parmi les premiers...  
Selon les chiffres compilés par le Center for Public Policy Priorities, un Texan sur six vivait dans la pauvreté dans les années 90, et «ce taux est considérablement supérieur à la moyenne nationale». Les données de l'Agence nationale pour l'éducation, du ministère de l'Education et d'autres organismes fédéraux et d'Etat, sont accablantes : le Texas de Bush est près de détenir le record de la pauvreté, du manque d'assurance-maladie et du manque d'éducation publique. Sur les cinquante Etats, le Texas est le deuxième en termes du nombre de personnes souffrant de la faim, du nombre d'enfants vivant dans la pauvreté et du pourcentage de population n'ayant aucune assurance-maladie. Mais en termes de «prestations», le Texas se trouve à l'autre bout de la liste : pour le montant des aides sociales destinées aux familles y ayant droit, il est 47ème, avec 201 dollars par mois ; quant au budget de santé publique par habitant, le Texas se situe à la 48ème place ; concernant les salaires et autres appointements des professeurs, il est 46ème ; de même que pour ce qui est du pourcentage d'étudiants achevant leurs études secondaires (lycée).  
 
Sur l'ensemble des enfants et jeunes de moins de 18 ans, 26,9 1 502 000) sont pauvres. Entre 1994 et 1997, 24,5 e tous les enfants et jeunes Texans de moins de 19 ans, soit 1 497 000, n'avaient pas d'assurance médicale, et la situation s'est sérieusement aggravée lorsque Bush était gouverneur : de 1979 à 1983, 24,4 es enfants texans de moins de 6 ans étaient pauvres, mais ce chiffre est passé à 30,3 ntre 1992 et 1996. En 1996, plus de 562 000 enfants texans vivaient dans la pauvreté.  
 
La «réforme des aides sociales» adoptée en 1996 à l'initiative des adeptes de la révolution conservatrice a eu des conséquences dévastatrices. Selon un rapport de l'Urban Institute publié en janvier 1999, les familles texanes éprouvaient plus de difficultés à subvenir aux besoins quotidiens, notamment au niveau du logement et de l'alimentation, que le reste de la nation ; quelque 17 es parents à revenus modestes doutent qu'ils puissent payer des soins médicaux à leurs enfants. Entre août 1996 et septembre 1998, le Texas a retiré l'aide sociale à 302 786 personnes. En 1997, Bush voulait même confier à des sociétés privées le soin de déterminer si les familles avaient droit ou non à l'aide sociale, mais le ministère américain de la Santé et des Services humains l'en a empêché. Les «trieurs» privés auraient perçu une commission pour priver certaines familles de ce droit.  
 
Bush propose maintenant, s'il est élu Président, un «plan de réduction des impôts» sur dix ans, s'élevant à 1700 milliards de dollars, qui représente un véritable cadeau pour les riches. La réduction fiscale en question serait de quelque 43 dollars par an pour les ménages situés en bas de l'échelle sociale, soit les 20 e la population ayant un revenu inférieur à 13 300 dollars par an. Cela représenterait en tout et pour tout 0,6 es 1700 milliards de dollars. En revanche, les 10 yant les revenus les plus élevés (89 000 dollars et plus par an) bénéficieraient de 61,6 es réductions fiscales proposées par Bush (8362 dollars ou plus en moyenne). Pire, pour le 1 u haut de la pyramide, ayant un revenu de 301 000 dollars ou plus, la réduction fiscale moyenne serait de 50 166 dollars par an, soit 36,9 u plan Bush.  
 
Pour ce qui est de la peine capitale, le gouverneur Bush n'est guère plus brillant. Il a fait exécuter plus de condamnés à mort-- 113 en cinq ans -- que tout autre gouverneur américain. En janvier, il compte mettre à mort trois prisonniers, tous trois mineurs au moment des faits, puis cinq autres encore au début des élections primaires. On a pu juger de la cruauté de Bush avec l'exécution l'an dernier de Karla Faye Tucker, qu'il a refusé de gracier. Dans un entretien avec un reporter du magazine Talk, il a imité la voix de Tucker qui le suppliait : «Oh, je vous en prie, ne me tuez pas !» Des centaines de dirigeants du monde entier, notamment le pape Jean-Paul II, avaient demandé à Bush de gracier Tucker
.  
 
SOURCES : Lien vers http://solidariteetprogres.online.fr/News/Etats-Unis/breve_57.html> 
 
(c) Adriana EVANGELIZT - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 15.10.2004
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