LES MAGOUILLES CONTINUENT...
Et voilà les magouilles commencent ou plutôt continuent... les votes ont commencé une dizaine de jours avant le 2 novembre et comme par hasard...dans l'Etat de Floride, fief de Geb Bush, frère du président en exercice. Ainsi pour ceux qui ne veulent pas voter électroniquement, les bulletins de vote en papier sont non conformes. Ceci dans le seul but d'obliger les gens à voter électroniquement. Et d'éviter ainsi tout contrôle. Croyez-le, il va repasser. Tout est étudié. Nous avons affaire là à la plus grande escroquerie au niveau de l'Etat. Kerry peut toujours parler... Cheney et sa clique de mafieux connaissent déjà les résultats. Ils ne tiennent pas à laisser la place à quelqu'un d'autre. Leur marionnette leur est trop utile. Ils vont pouvoir s'enrichir encore sur le dos de l'Etat Américain... des pauvres Afhgans et des irakiens... Nous en sommes certains, Bush va être réélu... et avec son administration, il pourra s'en donner à coeur joie dans la destruction de notre planète.
DUEL POUR LA MAISON-BLANCHE.
La Floride II, le retour du vote à problème.
Mardi 19 octobre 2004
On le craignait, nul n'en rêvait, mais la Floride l'a quand même fait : "Avec le scrutin de 2000 en mémoire et les amères débats autour de sa validité, les Floridiens ont commencé à voter lundi 18 octobre, et cela n'a pas fait un pli : à peine une heure après le début de l'élection, les premiers problèmes apparaissaient !" regrette USA Today. Le quotidien le plus vendu des Etats-Unis donne l'exemple du comté de Palm Beach, où une scrutatrice démocrate a constaté que les bulletins de vote remis aux électeurs qui refusaient d'utiliser les machines à écran tactile étaient non conformes. "Plusieurs bureaux de vote du comté de Broward avaient des problèmes avec leur connexion au centre de décompte et une panne d'ordinateur a empêché le vote dans le comté d'Orange, où se situe la ville d'Orlando", signale encore USA Today.
Le St Petersburg Times fait également état des dysfonctionnements et des pannes qui ont émaillé toute cette première journée de scrutin. "Des centaines d'électeurs ont fait le pied de grue devant les bureaux de vote. Des dizaines en ont eu marre et ont fini par s'en aller plutôt que d'attendre dans la chaleur." "C'est désespérant", se plaint Sumpton Jackson, 49 ans, qui était parmi les premiers à essayer de voter à College Hill Library, un quartier noir de Tampa, où les ordinateurs ont fait défaut durant deux heures. "J'ai attendu 90 minutes avant de laisser tomber. Devant moi, il y avait au moins une quarantaine de personnes, dont plusieurs en fauteuil roulant, toutes à attendre." "C'est comme une attraction de Disneyworld. On donne aux gens un pass pour qu'ils soient prioritaires quand ils reviendront, dans deux heures", reconnaît, désabusé, le responsable d'un des bureaux défaillants.
La porte-parole de la secrétaire d'Etat de Floride, Glenda Hood, notoirement connue pour sa partialité en faveur de George Bush, a estimé que "cette première journée de vote s'était à peu près bien passée et que les diverses pannes avaient été réparées très vite". Pour le représentant local du Parti républicain, le scrutin s'est même déroulé très correctement, "mis à part quelques problèmes mineurs".
Un avis que ne partage pas le Miami Herald, qui, s'il rapporte cette version officielle, remarque surtout que "le vote s'est mal déroulé dans au moins une vingtaine de lieux, laissant planer un doute plus que sérieux sur la qualité du scrutin du 2 novembre". Or, rappelle le grand quotidien local, c'est précisément pour éviter une réédition de la catastrophe de 2000 que ce vote anticipé a été créé.
En 2000, en effet, des milliers d'électeurs appartenant à des minorités connues pour soutenir traditionnellement le Parti démocrate n'avaient pas pu mettre leur bulletin dans l'urne, car ils ne figuraient pas sur les listes électorales, établies par une administration aux mains de Jeb Bush, frère du candidat George Bush. Ce dernier gagnait alors l'élection en Floride, et du coup remportait la victoire nationale par quelques centaines de voix.
"Echaudées par cette histoire, les minorités veulent profiter du vote anticipé pour s'assurer que leurs voix seront prises en compte", note le Miami Herald. Et cette première journée n'a rien pour les rassurer, reconnaît le quotidien.
Le Washington Post signale d'ailleurs que, rien que pour obtenir plusieurs bureaux consacrés au vote anticipé, "il a fallu des procédures judiciaires". La Cour suprême de Floride, acquise aux républicains, a en particulier rejeté la demande de certains syndicats d'autoriser les salariés déplacés de leurs lieux de vie à cause des ravages liés aux derniers ouragans à aller voter dans un bureau de vote anticipé plutôt que dans leur zone de résidence.
Le Post note que "la Floride n'est ni le premier ni le seul Etat à lancer le scrutin deux semaines avant le 2 novembre. Mais l'affaire de 2000 fait de cet Etat un symbole, vers lequel tous les regards sont donc tournés". "J'ai peur que certains bulletins ne soient pas comptés et qu'une fois encore la Floride soit la risée de tout le pays", confie une électrice au quotidien. "Je n'ai malheureusement aucun doute, avoue un électeur, le scrutin de Floride sera un fiasco."
Le journal remarque toutefois que, fiasco ou pas, ce vote sera original : "Pour une fois, les morts voteront. En effet, les bulletins des personnes qui décéderaient entre le jour de leur vote et le 2 novembre seront comptabilisés, ont assuré des responsables administratifs."
Eric Maurice & Eric Glover
Sources : Lien vers http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=28338&provenance=newsletter&bloc=01>
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