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LE MACHIAVELIQUE AFFAIRISTE

 
 
Dick Cheney, colistier critiqué et indispensable du "ticket" républicain 
 
 
Le vice-président a inspiré la politique en Irak. Son rôle est considéré comme inséparable de la politique menée par M. Bush.  
 
George Bush aurait pu décider de faire de Richard Cheney, principal orateur, mercredi 1er septembre, de la convention républicaine, le bouc émissaire de l'enlisement américain en Irak. La santé du vice-président, qui souffre de déficience cardiaque, offrait un prétexte crédible pour le remplacer sur le "ticket" républicain. M. Bush aurait montré, ainsi, qu'il tenait compte des critiques que lui vaut la guerre en Irak, et le choix d'un nouveau partenaire aurait pu annoncer un changement de style, sinon de priorités, pour un éventuel second mandat.  
 
Les encouragements à se séparer de M. Cheney n'ont pas manqué. En juin, encore, le New York Times a fait état, en première page, d'un scénario florentin, selon lequel le nouveau cardiologue du vice-président allait déclarer impératif qu'il réduise ses activités.  
 
Cette rumeur ne s'est pas plus vérifiée que les précédentes, et c'est avec le principal partisan de l'invasion de l'Irak que M. Bush revient devant les électeurs. La vérité est qu'il n'aurait pas pu faire autrement sans paraître se déjuger, tant le rôle de M. Cheney est inséparable de la politique qu'il a menée depuis trois ans.  
 
Candidat à la Maison Blanche, en 2000, M. Bush n'avait pas d'autre expérience des responsabilités publiques que celle de gouverneur du Texas depuis six ans. Quand il avait proposé à M. Cheney d'être son colistier, les commentaires avaient été très favorables. L'ancien ministre de la défense du premier président Bush prospérait, depuis cinq ans, dans le privé, comme PDG de la société d'ingénierie civile Halliburton, mais il était le républicain le plus compétent dans les affaires de l'Etat. Secrétaire général de la présidence au temps de Gerald Ford, député du Wyoming pendant douze ans, président du groupe républicain de la Chambre des représentants, avant de diriger le Pentagone, pendant quatre ans, de 1989 à 1973, "Dick" Cheney était, au Parti républicain, l'homme qui pouvait le mieux garantir aux électeurs que le gouvernement fédéral serait bien tenu.  
 
Quatre ans plus tard, le vice-président collectionne les critiques. Il n'a cessé de plaider pour une opération militaire contre Saddam Hussein, en s'opposant, même, à ce que Washington commence par saisir l'ONU. Il a affirmé que le dictateur de Bagdad possédait des armes chimiques et bactériologiques et qu'il avait remis en route son programme de fabrication d'une bombe atomique. Il a soutenu que l'existence de liens entre le régime irakien et Al-Qaida était démontrée. Il a assuré que les Américains seraient "accueillis en libérateurs" par la population.  
 
M. Cheney est accusé, aussi, d'être intervenu pour que son ancienne entreprise, Halliburton, obtienne de gros contrats de fournitures aux armées et de reconstruction. Cependant, les dispositions prises par l'ancien PDG, à partir du moment où il est devenu candidat à la vice-présidence, en 2000, pour éviter tout conflit d'intérêt, ont résisté aux vérifications les plus sévères. Le seul document à charge est un e-mail d'un haut fonctionnaire du Pentagone indiquant que l'attribution d'un contrat de 7 milliards de dollars à une filiale d'Halliburton, sans appel d'offres, en mars 2003, a été approuvée à tous les niveaux, y compris le cabinet de M. Cheney. Or, le vice-président a toujours affirmé qu'il n'avait pas eu à connaître de ces contrats. Le Pentagone a expliqué qu'il avait demandé le "feu vert" de M. Cheney pour s'assurer que ce dernier, susceptible d'être considéré comme responsable d'un traitement de faveur pour son ancienne entreprise, ne voyait pas d'inconvénient à ce que ce marché soit attribué sans mise en concurrence.  
 
CONSERVATEUR POLITIQUE 
 
Patrick Leahy, une personnalité démocrate du Sénat, qui avait mis en question les relations de M. Cheney avec Halliburton, a pu mesurer, il y a deux mois, la susceptibilité du vice-président sur ce sujet. Comme il lui demandait de ses nouvelles, à l'occasion d'une cérémonie, M. Cheney, qui préside, ès qualités, le Sénat, l'a invité à "aller se faire foutre". Et non seulement il ne s'est pas excusé, mais il a déclaré, sur Fox News, s'être "senti mieux" après avoir dit sa façon de penser au sénateur du Vermont.  
 
Dans l'alliance entre les conservateurs moraux et les conservateurs politiques, qui caractérise le Parti républicain d'aujourd'hui, M. Cheney représente les seconds. Une de ses filles est homosexuelle et il ne se cache pas de penser, à la différence de M. Bush, que les régimes matrimoniaux relèvent des Etats et que le gouvernement fédéral n'a pas à s'en mêler. 
 
Sources : Lien vers http://www.lobservateur.ma/politique_internationale.asp> 
 
(c) Adriana EVANGELIZT - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 5.12.2004
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