IL UTILISE LA PEUR COMME ARME DE PROPAGANDE..
Le 11 septembre restera la date d'une des plus grandes manipulations de l'Histoire. Ceux qui se sont emparés du Pouvoir en l'An 2000 ont créé un coup d'Etat sans précédent. Elections truquées pour placer la marionnette Bush à la présidence et tirer les ficelles d'un complot machiavélique visant à faire croire que les USA étaient victimes de terroristes. Oussama ben Laden a bon dos. Mais pour nous, le Cerveau de ce complot est Cheney. L'enquête qui a suivi ce pseudo-attentat brille par l'absence de preuves flagrantes. Le nom des passagers des avions reste un mystère. Les "terroristes" seraient toujours en vie en Arabie Saoudite. Bush se sert du 11 septembre pour faire planer la peur sur le peuple américain. Tout ceci prouve bien la mentalité pourrie des personnages qui règnent sur le Pentagone.
La peur de l'attentat, un argument massue
L'Amérique en proie à un énorme attentat d'Al-Qaeda, plus meurtrier encore que le 11 septembre 2001 : ce cauchemar est invoqué sans vergogne par les camps républicain et démocrate, qui jouent sur la peur pour l'emporter à la présidentielle de novembre.
«Il est absolument essentiel que (...) le 2 novembre on fasse le bon choix, parce que si on fait le mauvais choix, il y a un danger que nous soyons encore attaqués», n'a pas hésité à dire le vice-président républicain sortant Dick Cheney.
«Le monde est plus dangereux aujourd'hui, le monde est plus dangereux actuellement à cause des erreurs de jugement du président», a affirmé pour sa part le démocrate John Kerry lors de son débat télévisé contre le président George W. Bush le 8 octobre, l'accusant d'avoir lancé la guerre en Irak aux dépens de la guerre contre le terrorisme, et de la lutte contre la prolifération nucléaire.
«Je ne crois pas que mon adversaire ait la vision du monde qu'il faille pour que nous soyons en sécurité», a réagi M. Bush.
Les républicains ont été les premiers à mettre la sécurité et la peur du terrorisme au premier plan de la campagne, voyant dans la réaction aux attentats du 11 septembre 2001 le socle de la popularité de George W. Bush.
Dans un premier temps, les démocrates se sont surtout défendus en les accusant d'exploiter de façon toute politicienne la peur du terrorisme.
Ainsi, lorsque les autorités américaines ont relevé le niveau de l'alerte terroriste sur des cibles financières supposées à Washington, New York et Newark (New Jersey) en août, le démocrate Howard Dean s'était scandalisé : «Chaque fois que cela ne va pas pour le président Bush, il sort son atout, qui est le terrorisme».
Les sondages continuent à montrer que les électeurs font encore nettement plus confiance au président Bush qu'à John Kerry pour gérer la guerre en Irak ou contre le terrorisme, avec un différentiel de 10 à 17 points, selon les plus récents sondages.
John Kerry est pourtant passé à l'attaque sur ce thème depuis septembre, abordant de front ce point fort supposé du président Bush, avec une stratégie transparente : si Bush est affaibli du côté de la sécurité, ce n'est pas son médiocre bilan économique qui pourra le sauver. Cette stratégie a accompagné sa remontée dans les intentions de vote, et les deux hommes sont aujourd'hui à égalité.
«C'est notamment parce que (Kerry) aussi joue la carte de la peur», analyse le professeur de sciences politiques Brian Silver, auteur d'un article sur «la menace du terrorisme et la popularité présidentielle». Pour lui, la campagne électorale, en jouant tellement sur la peur, a des relents de guerre froide.
«On a le même genre d'arguments : avant, les républicains se disaient plus durs contre le communisme, maintenant ils disent que Kerry est trop mou contre le terrorisme», relève M. Silver.
De fait, un message télévisé républicain expliquait en septembre que «la leçon de l'histoire, c'est que la force construit la paix, la faiblesse est une invitation à ceux qui nous font du mal».
Du côté démocrate, le sénateur Edward Kennedy ripostait alors que «l'attention portée à l'Irak par l'administration nous a inutilement rendus plus vulnérables à une attaque nucléaire d'Al-Qaeda». «Un champignon nucléaire sur une ville américaine, c'est le cauchemar ultime, et le risque n'est que trop réel», avait ajouté M. Kennedy, faisant écho lui aussi aux arguments de la guerre froide, lorsque les démocrates décrivaient les républicains comme des excités prêts à déclencher la guerre atomique.
Charlotte Raab
Sources : Lien vers http://www.cyberpresse.ca/monde/article/1,151,9225,102004,816905.shtml>
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