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OUSSAMA EST-IL VIVANT ?

 
 
La cachette de Ben Laden 
déterminée grâce à... un chant d’oiseau!
 
 
 
La traque du chef d’«Al-Qaïda», Oussama Ben Laden, se poursuit sans répit par les services de renseignement américains et occidentaux, notamment allemands, français et italiens. Ses messages sonores, ses allocutions vidéo-télévisées, les témoignages disparates de chasseurs de têtes sont méticuleusement examinés, étudiés, passés au rayon X, en vue de reccueillir le plus grand nombre de renseignements sur l’homme, ses déplacements, la zone où il se cache. 
Selon des informations parues dans la presse américaine, la CIA et les services occidentaux mobilisent, depuis le 11 septembre 2001, un très grand nombre d’experts étrangers (espions, médecins, géologues, traducteurs...), en plus de leurs propres effectifs, à la recherche de la meilleure piste pouvant les conduire sur les traces de Cheikh Oussama. 
Cette vaste offensive d’investigation serait arrivée à un premier résultat: celui de déterminer la région dans laquelle se trouverait le fugitif. L’analyse du dernier message vidéo émis par Al-Jazira le 27 décembre dernier, a permis, selon le «Los Angeles Times», à des géologues allemands de fixer ce lieu grâce... au chant d’un oiseau enregistré avec ledit message. D’après ces experts, l’oiseau en question appartiendrait à une espèce spécifique qui vit dans la zone située entre le Pakistan et l’Afghanistan. 
D’autres analyses de messages vidéo, émanant d’Oussama Ben Laden semblent confirmer cette «découverte». Les géologues qui avaient analysé la fameuse promenade de Ben Laden, accompagné de son bras droit, Al-Zawahiri, sur le versant d’une montagne rocailleuse, il y a de cela plusieurs mois, se disent confortés dans leur conviction que leur homme rôde encore dans ces parages-là. Une thèse réfutée par d’anciens fonctionnaires de la CIA, aujourd’hui mis dehors. Selon eux, les arrière-fonds des images vidéo-enregistrées sont trompeurs et n’indiquent point avec précision la zone recherchée. Michael Sheewar, un vétéran de la Central Intelligence Agency, qui vient de quitter cette institution, dans le cadre du bouleversement qu’elle a subi, ironise même sur l’action entreprise sur ce plan par les responsables américains: «Ce qui se fait actuellement est l’exemple même de l’action gratuite et inefficace, au détriment du plus important. (...). Au lieu de s’occuper des pierres et des herbes qu’il foule au pied, il vaudrait mieux s’occuper de ce qu’il dit et de ce qu’il fait», affirme-t-il. 
 
Sources : Lien vers http://www.tunishebdo.com.tn/article.php?rid=2&id=16824> 
 
le 9 janvier 2005 
 
Ben Laden parle aux Américains 
 
Le 29 octobre, Al-Jazira diffusait une adresse du chef d'al-Qaïda aux citoyens des États-Unis. Que leur a-t-il dit ? Dans quel but ? J.A.I. vous livre en exclusivité l'intégralité de ce texte pour le moins étonnant.  
 
Exit le kalachnikov, le treillis, les imprécations religieuses et le ton martial. Oussama Ben Laden leur a substitué le pupitre, l'habit traditionnel bédouin, le commentaire rationnel et le plaidoyer pro domo. Dans son adresse vidéo aux citoyens des États-Unis, diffusée trois jours avant la présidentielle américaine par la chaîne qatarie Al-Jazira, le chef d'al-Qaïda ressemblait davantage à un homme d'État qu'au terroriste le plus recherché de la planète. Une métamorphose qui pourrait bien traduire un changement dans l'organigramme de la nébuleuse islamiste, l'Égyptien Aymen al-Zawahiri - idéologue et numéro deux d'al-Qaïda - devenant le chef opérationnel, pendant que Ben Laden s'élèverait au-dessus de la mêlée pour incarner une sorte de calife et de référent politique. Même le dernier message attribué à Ben Laden - diffusé le 15 décembre sur un site islamiste, qui salue l'attaque, le 6 décembre, du consulat américain à Riyad et appelle au sabotage des pipelines « du Golfe » - tient de l'intervention policée en regard des réquisitoires enflammés de Zawahiri contre les régimes saoudien, égyptien et pakistanais tout au long des derniers mois.  
 
Politique, l'adresse de Ben Laden au peuple américain l'a été de bout en bout. Exempte de toute référence religieuse, prononcée sur un ton calme, voire conciliant, elle a surtout consisté à justifier a posteriori le 11 Septembre, présenté comme la riposte d'hommes libres aux crimes perpétrés en toute impunité par Israël au Liban en 1982 et par Bush père et fils en Irak. 
 
Et le chef d'al-Qaïda d'égrener les multiples mises en garde qu'il adresse vainement depuis huit ans aux États-Unis via des journalistes occidentaux nommément cités - dont le Britannique Robert Fisk, qu'il n'hésite pas à prendre à témoin, recommandant à la Maison Blanche de l'inviter à exposer « au peuple américain les motifs pour lesquels nous vous combattons ». Une manière de dire : « Si vous ne me croyez pas, demandez son avis à "l'un des vôtres". Il vous éclairera sur les véritables desseins de vos dirigeants au Moyen-Orient et sur le sens de notre lutte. Renoncez à ces desseins, et vous recouvrerez votre sécurité. » Si ce n'est pas là à proprement parler une proposition de trêve, cela en a tous les accents. Ce n'est bien sûr pas comme telle que l'a accueillie l'Américain moyen, pour qui la seule apparition sur les écrans du commanditaire du 11 Septembre constitue - peut-on réellement l'en blâmer ? - une agression insupportable. Résultat : l'allocution de Ben Laden a sans doute contribué à la réélection de George W. Bush.  
 
Après avoir exposé les causes de la guerre, le chef d'al-Qaïda en aborde les résultats, qu'il juge « positifs ». Un succès qu'il met sur le compte... de l'administration Bush, dont la ressemblance avec les monarchies arabes en a fait un adversaire familier, facile à piéger et aisément prévisible. Cette filiation, Ben Laden croit la déceler dans le népotisme bushien, l'autoritarisme du Patriot Act ou encore l'élection « arrangée » de Bush fils en 2000, sans oublier la défense d'intérêts privés sous couvert de guerre contre le terrorisme.  
 
À la familiarité de l'ennemi, Ben Laden ajoute, parmi les atouts d'al-Qaïda, l'expérience de la guerre d'usure contre les Soviétiques en Afghanistan et l'efficacité de la « stratégie du saignement » qui consiste à obliger l'ennemi à investir toujours plus d'argent dans la guerre. Jusqu'à la ruine. Tôt ou tard, l'Amérique, à l'instar de l'URSS, n'aura plus les moyens de ses ambitions et devra, selon lui, capituler.  
 
À l'appui de sa démonstration, Ben Laden dresse un bilan des pertes humaines et matérielles dans les deux camps, affirmant que le grand perdant est le peuple américain, et se livre à une charge en règle contre Bush, raillé pour son apathie durant les attaques du 11 Septembre. En substance : nous avions besoin de vingt minutes pour mener à bien les opérations, « le commandant en chef des forces américaines » nous en a donné soixante, absorbé qu'il était par sa « conversation avec une écolière » - allusion aux sept minutes durant lesquelles Bush, instruit du drame lors d'une visite dans une maternelle, est resté sans réaction, comme hébété. À croire que Ben Laden a visionné Fahrenheit 9/11 de Michael Moore...  
 
En s'adressant directement aux Américains à la veille de la présidentielle, le chef d'al-Qaïda espérait sans doute, un peu naïvement, non pas tant les amener à voter pour tel ou tel candidat que leur faire prendre conscience de leur responsabilité dans la politique étrangère de leur pays et du rôle qu'ils peuvent jouer dans son infléchissement. Une sorte d'appel pressant à l'exercice de leur devoir de citoyen. Que la figure emblématique de l'islam radical enjoigne à la première démocratie du monde de respecter ses principes fondateurs, voilà qui n'est pas le moindre des paradoxes !  
 
« Que la paix soit sur ceux qui suivent la Voie droite.  
 
Ô peuple américain, Je voudrais vous parler de la meilleure manière d’éviter un autre Manhattan, ainsi que des causes et des résultats de la guerre.  
 
La sécurité est l’un des piliers de la vie humaine. Les hommes libres sont attachés à leur sécurité. Et, contrairement aux allégations de George W. Bush, nous ne haïssons pas la liberté. Qu’il nous explique pourquoi nous n’avons pas attaqué, par exemple, la Suède ?  
 
Ceux qui détestent la liberté ne sont pas animés d’un tout-puissant sentiment de fierté, comme l’étaient les dix-neuf [auteurs du 11 Septembre], que Dieu leur accorde Sa Miséricorde. Si nous vous avons combattus, c’est parce que nous sommes libres, parce que nous refusons de vivre sous l’oppression, parce que nous voulons redonner sa liberté à notre nation. De même que vous menacez notre sécurité, nous menaçons la vôtre. Nul, hormis quelque voleur écervelé, ne joue avec la sécurité d’autrui en s’imaginant pouvoir préserver la sienne. Les personnes raisonnables, elles, lorsqu’elles sont frappées par un désastre, cherchent d’abord à en déterminer les causes et la meilleure façon d’éviter qu’il ne se reproduise.  
 
Mais vous ne laissez de m’étonner: trois ans après le 11 Septembre, Bush continue de vous leurrer, de vous tromper et de vous en cacher la véritable raison. Par conséquent, les causes d’une répétition [du 11 Septembre] demeurent.  
 
Je vais donc vous parler des causes de cet événement et du moment où a été prise la décision [d’attaquer]. Peut-être réfléchirez-vous. Allah nous est témoin : jamais il n’a été question pour nous de frapper les deux tours. C’est après avoir vu l’iniquité et le despotisme de l’alliance américano-israélienne s’abattre sur les nôtres en Palestine et au Liban que la coupe fut pleine. Et que cette idée me vint à l’esprit.  
 
Les événements qui m’ont profondément affecté remontent à 1982, lorsque les États-Unis ont autorisé Israël à envahir le Liban, qui plus est avec l’appui de leur 6e flotte. Les bombardements commencèrent. Beaucoup de civils furent terrorisés, déplacés, blessés ou tués. Je revois encore ces scènes effroyables : partout du sang, des lambeaux de chair, des cadavres de femmes et d’enfants. Partout des maisons et des tours détruites, avec leurs occupants. Les roquettes pleuvaient sans merci sur nos demeures. C’était comme si un crocodile engloutissait un enfant sans défense à qui il ne reste plus qu’à hurler sa douleur. Le crocodile peut-il comprendre un autre langage que celui des armes ? Le monde entier regardait et entendait, mais il resta interdit.  
 
Durant ces moments éprouvants, des émotions difficiles à décrire m’agitèrent. Et firent naître en moi un rejet irrépressible de la tyrannie et la ferme résolution de punir l’oppresseur. En regardant les tours détruites au Liban, il me vint l’idée de réserver le même sort au tyran afin qu’il goûte une partie de ce que nous avions enduré et pour le dissuader de tuer nos femmes et nos enfants. Ce jour-là, je compris clairement que l’injustice et l’assassinat de femmes et d’enfants innocents sont une politique américaine délibérée. Que le terrorisme, c’est “la démocratie“, tandis que la résistance passe pour du terrorisme et de l’intolérance.  
 
Cela signifie opprimer impunément des millions de personnes, leur imposer un embargo jusqu’à la mort, comme l’a fait Bush père en Irak dans ce qui restera comme le plus grand meurtre collectif d’enfants de l’Histoire. Cela signifie déverser des millions de tonnes de bombes et d’explosifs sur des millions d’enfants, comme l’a fait Bush fils en Irak, dans le seul but de remplacer un vieil agent par une nouvelle marionnette susceptible de l’aider à s’approprier le pétrole et à commettre d’autres méfaits. À de telles images et à d’aussi grandes injustices, le 11 Septembre était une riposte. Celui qui protège son sanctuaire est-il blâmable ? Celui qui se défend et inflige à son oppresseur la même punition doit-il être considéré comme un terroriste, et condamné ? Quand bien même la réponse serait affirmative, nous n’avons d’autre choix que celui-là.  
 
Tel est le message que je vous ai adressé maintes fois – en paroles et en actes – plusieurs années avant le 11 Septembre. Vous pouvez en prendre connaissance si vous le souhaitez dans les interviews que j’ai accordées à Scott de Time Magazine en 1996, à Peter Arnett de CNN en 1997 ou à John Weiner lors de notre rencontre en 1998. Vous pouvez aussi en prendre acte à Nairobi, en Tanzanie ou à Aden. Vous pouvez aussi le lire dans mes entretiens avec Abd al-Bari Atwan ou Robert Fisk. Ce dernier est l’un des vôtres et partage votre religion, mais je considère qu’il est neutre. Que les champions de la liberté à la Maison Blanche et les chaînes de télévision qui leur sont inféodées l’invitent à s’exprimer afin qu’il expose au peuple américain, tels qu’il les a compris, les motifs pour lesquels nous vous combattons. Si vous faites disparaître ces motifs, vous serez sur le bon chemin, celui qui conduira l’Amérique au degré de sécurité qui était le sien avant le 11 Septembre.  
 
Cela en ce qui concerne la guerre et ses causes.  
 
Quant aux résultats de la guerre, ils sont très positifs et dépassent même, à tous points de vue, nos attentes. À cela plusieurs raisons, au premier rang desquelles la simplicité de nos rapports avec l’administration Bush. Nous n’avons eu aucune difficulté à “traiter” avec elle tant elle ressemble à nos régimes, dont une moitié est dirigée par des militaires, l’autre par des fils de présidents et de rois, et avec lesquels nous avons une longue expérience. Ces deux catégories de régime regorgent d’individus réputés pour leur arrogance, leur cupidité et leur propension à la spoliation.  
 
Cette ressemblance remonte aux voyages de Bush père dans la région. Mais alors que certains dirigeants arabes, fascinés par l’Amérique, espéraient que ces visites rejailliraient sur leurs pays, voilà que c’est Bush père qui subit l’influence de ces régimes monarchistes ou militaires, dont il envie la capacité de se maintenir au pouvoir.  
 
Nous vous avons combattus, nous refusons de vivre plusieurs dizaines d’années tout en pillant impunément les deniers publics. Il a transmis à son pays le despotisme et la répression, consacrés dans une loi nationale [le Patriot Act, NDLR] sous le prétexte de lutter contre le terrorisme.  
 
De même que Bush père a jugé bon que ses fils deviennent gouverneurs, de même a-t-il pris soin de transférer en Amérique l’art de la fraude électorale, cher aux présidents arabes, pour en tirer avantage aux moments cruciaux.  
 
Comme nous l’avons déjà dit, il nous a été facile de provoquer et de piéger cette administration. Il suffit d’envoyer deux moudjahidine à l’autre bout du Moyen-Orient agiter un morceau de chiffon sur lequel est écrit “al-Qaïda” pour que les généraux s’y précipitent et fassent subir à l’Amérique de lourdes pertes sur le plan humain, économique et politique sans rien obtenir en retour sinon quelques avantages pour leurs  
sociétés privées. Cela ajouté au fait que nous sommes rompus à la guérilla et à la guerre d’usure contre une puissance tyrannique, comme nous l’avons démontré, aux côtés des  
moudjahidine, contre la Russie, que nous avons saignée à blanc dix ans durant avant qu’elle fasse faillite par la grâce d’Allah et, sous le coup d’une cuisante défaite, décide de se retirer. Allah soit loué pour Sa Largesse. Nous continuerons à saigner l’Amérique jusqu’à ce qu’elle soit ruinée. Allah est le Tout-Puissant, rien ne Lui est impossible.  
 
Il serait cependant inexact de dire qu’al-Qaïda a triomphé de la Maison Blanche, ou que cette dernière a perdu la guerre contre al-Qaïda. Car à y regarder de plus près, on ne peut attribuer à la seule al-Qaïda ses victoires spectaculaires. C’est plutôt la Maison Blanche qui, en exigeant l’ouverture de plusieurs fronts dans le but d’y installer des compagnies qui lui sont proches – qu’elles travaillent dans le pétrole, le commerce d’armes ou la construction –, a aidé al-Qaïda à obtenir d’aussi grands résultats. Au point que certains commentateurs et diplomates ont affirmé que la Maison Blanche et nous travaillions de concert pour servir les desseins des États-Unis, bien que nos intentions diffèrent. C’est à ce type de raisonnement que des diplomates britanniques ont fait allusion quand, au cours d’une conférence à l’Institut royal des affaires internationales, ils ont souligné le fait qu’al-Qaïda avait dépensé 500000 dollars pour mener les attaques du 11 Septembre, tandis qu’il en a coûté à l’Amérique 500 milliards de dollars – ce qui revient à dire que pour chaque dollar investi par al-Qaïda, l’Amérique en a perdu 1 million. Sans compter le grand nombre d’emplois supprimés. Quant au volume total des pertes sur le plan économique, il a atteint, au bas mot, le niveau record de 3000 milliards de dollars. Plus grave encore pour les Américains: les moudjahidine ont obligé Bush à demander des rallonges budgétaires pour poursuivre la guerre en Afghanistan et en Irak, ce qui montre l’efficacité de la stratégie du saignement, avec l’aide d’Allah.  
 
Il est donc vrai qu’al-Qaïda a beaucoup gagné, mais l’administration Bush aussi : il suffit, pour s’en persuader, d’égrener les contrats mirobolants remportés par de grosses sociétés liées à la Maison Blanche, comme Halliburton par exemple. Le vrai perdant, c’est vous, le peuple américain, et l’économie de votre pays. Pour mémoire, nous étions convenus avec le commandant en chef Mohamed Atta [chef des attaques du 11 Septembre], qu’Allah lui accorde Sa Miséricorde, qu’il disposerait de vingt minutes pour exécuter  
l’ensemble des opérations avant que Bush et son administration ne réagissent. Nous étions loin de nous imaginer que le commandant en chef des forces américaines laisserait, piégés dans les deux tours, 50000 de ses concitoyens affronter seuls l’horreur, qu’il les abandonnerait au moment où ils avaient le plus besoin de lui. Parce qu’il lui a semblé plus important de discuter avec une petite écolière des coups de cornes du bouc que de se préoccuper des estocades portées par les avions contre les gratte-ciel, nous avons pu disposer de trois fois plus de temps qu’il n’en fallait. Allah soit loué !  
 
Vous n’êtes pas sans savoir que nombre d’intellectuels et d’Américains avisés avaient mis en garde Bush avant la guerre : vous avez le droit d’assurer la sécurité de l’Amérique en  
éliminant les armes de destruction massive – pour peu qu’elles existent – et disposez du soutien de la communauté internationale pour conduire les inspections, mais les intérêts de l’Amérique ne commandent en aucun cas le déclenchement d’une guerre injustifiée dont nul ne sait quand elle se terminera. Mais l’or noir lui brouilla la vue et l’esprit, et il décida de privilégier les intérêts privés au détriment de l’intérêt général de l’Amérique. La guerre a éclaté, le nombre de morts est allé croissant, l’économie américaine a été saignée et Bush s’est enlisé en Irak dans un bourbier qui menace son avenir. “Il s’est comporté, suivant le proverbe, tel la vilaine chèvre qui de ses sabots essaie d’extraire un couteau planté dans la terre.” 
 
Je vous le dis : 15000 d’entre nous ont été tués et des dizaines de milliers blessés ; plus d’un millier des vôtres ont été également tués et plus de 10000 blessés. Le sang des victimes des deux bords, Bush l’a sur les mains, au nom du pétrole et des intérêts de sociétés privées. Votre nation punit le faible lorsqu’il provoque la mort de l’un de ses concitoyens pour de l’argent, mais laisse le puissant provoquer la mort de plus d’un millier de ses concitoyens pour de l’argent. À l’image de vos alliés en Palestine, qui  
terrorisent les femmes et les enfants, tuent et emprisonnent les hommes. Cela pour vous rappeler que chaque action appelle une réaction.  
 
Je vous enjoins, enfin, de méditer les dernières paroles de ceux qui vous ont quittés le 11 Septembre. Ce sont là des “testaments” importants qui devraient faire l’objet de recherches. Parmi ceux que j’ai entendus, lancés au plus fort de la tourmente, avant l’effondrement [des tours], celui-ci : “Nous avons eu tort de laisser la Maison Blanche mener, sans contrôle aucun, une politique étrangère agressive contre des faibles.” C’est comme s’ils vous disaient : “Ô peuple américain, demandez des comptes à ceux qui ont provoqué notre mort. Heureux ceux qui tirent les leçons des erreurs d’autrui.” Il y a aussi dans les témoignages que j’ai lus des vers de poésie :  
 
“L’injustice terrasse son peuple.  
 
Que le lit de la tyrannie est malsain!  
 
N’a-t-on pas dit : une once de prévention vaut mieux qu’une livre de cure ?  
 
Sachez qu’il est préférable de retourner à la vérité que de persister dans l’erreur.  
 
Et que le sage ne sacrifie pas sa sécurité, ses biens et sa famille pour satisfaire le menteur de la Maison Blanche.”  
 
J’aimerais, pour terminer, vous dire que votre sécurité n’est entre les mains ni de Bush, ni de Kerry, ni d’al-Qaïda. Votre sécurité est entre vos mains. Tout État qui ne jouerait pas avec notre sécurité garantirait automatiquement la sienne propre.  
 
Allah est notre Protecteur et notre Guide, mais Il ne vous protège ni ne vous guide.  
 
Que la paix soit sur ceux qui suivent la Voie droite. »
 
 
Sources : Lien vers http://www.lintelligent.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN26015benlasniaci0> 
 
 
 
17 décembre 2004 
 
Ben Laden appelle à frapper les installations de brut en Irak 
 
Le terroriste Oussama ben Laden a appelé à frapper les installations pétrolières en Irak renforçant les craintes d'une violente escalade à six semaines des élections générales, tandis que le président irakien déchu Saddam Hussein rencontrait pour la première fois son avocat. 
 
Parallèlement, l'administration américaine de George W. Bush s'apprêtait à signer vendredi un accord pour effacer la dette irakienne auprès des Etats-Unis, qui s'élève à 4,1 milliards de dollars, au lendemain du début de la campagne électorale. 
 
Le gouvernement irakien et Washington maintenaient la pression sur la Syrie accusée d'abriter des fugitifs de l'ex-régime irakien, qui prépareraient de nouveaux attentats en Irak, ensanglanté par une violence endémique qui a encore coûté la vie jeudi à 16 personnes ainsi qu'à un soldat américain. Aussi, un groupe extrémiste a revendiqué le rapt et l'exécution d'un Italien. 
 
Les Américains "s'emparent du pétrole, dont le prix devrait être aujourd'hui de 100 dollars au moins. Alors déployez des efforts pour les empêcher de s'en emparer. Concentrez vos opérations sur le pétrole, en particulier en Irak et dans le Golfe", lance ben Laden à ses partisans, dans un message audio diffusé sur internet. 
 
Des experts des services de renseignement américains ont conclu "avec une forte certitude" qu'il s'agit bien de la voix du fondateur du réseau Al-Qaïda. C'est la première fois qu'il profère de manière aussi directe des menaces contre les installations pétrolières. 
 
Pour la première fois aussi, un avocat membre du collectif de défense de Saddam Hussein a rencontré jeudi son client dans son lieu de détention dans un camp américain près de Bagdad et a indiqué que celui-ci était en bonne santé. 
 
"La rencontre a duré plus de quatre heures, le président est en bonne santé et il va mieux que lorsqu'il avait comparu devant un tribunal" le 1er juillet, ajoute le collectif de défense dans un communiqué publié à Amman. L'identité de l'avocat n'a pas été précisée. 
 
Selon le ministre irakien de la Justice Malek Dohane al-Hassan, le procès de Saddam Hussein, capturé il y a un an par les forces américaines, devrait avoir lieu "bien après les élections" du 30 janvier, après ceux de 11 autres dirigeants de l'ancien régime. 
 
"Personne ne connaît la date du procès de Saddam Hussein, ni le ministre de la Justice, ni le gouvernement provisoire, seulement les Américains", a cependant indiqué le collectif. 
 
Le Tribunal spécial irakien a annoncé que ses juges instructeurs devraient commencer l'interrogatoire des hiérarques de l'ancien régime. 
 
Revenant à la charge contre la Syrie, le Premier ministre irakien Iyad Allaoui a accusé ce pays voisin d'abriter "des éléments recherchés" dont des proches de Saddam Hussein qui "préparent des actes terroristes" en Irak. M. Allaoui a cité Hassib al-Rifaï, un "ex-membre des renseignements, un dénommé Iyad Akache et (Hassan) Sabaaoui", dont il a réclamé l'extradition. 
 
De même, le commandant en chef des forces américaines en Irak, le général George Casey, a affirmé que d'anciens responsables irakiens, dont Ezzat Ibrahim, numéro deux du régime déchu, dirigeaient et finançaient l'insurrection à partir de la Syrie "dans l'impunité". La Syrie a démenti toute ingérence en Irak. 
 
Le général Casey a par ailleurs affirmé que la transition de l'Irak vers un régime constitutionnel était "globalement sur les rails", tout en soulignant que les élections seraient accompagnées par la violence des insurgés. 
 
Cent sept listes avec quelque 7.200 candidats seront en compétition pour l'élection des 275 membres de l'Assemblée nationale transitoire chargée de rédiger la Constitution définitive, selon les chiffres de la Commission électorale. 
 
Pour l'élection des 111 sièges du Parlement autonome du Kurdistan, la coalition du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) affrontera 14 autres partis. 
 
Concernant les élections aux 17 conseils de province et à celui de Bagdad, 382 listes sont en compétition. 
 
Les Américains ont de nouveau insisté sur une plus grande implication de l'Onu dans les premières élections multipartites en Irak depuis un demi-siècle, réclamant notamment un plus grand nombre de personnel. Mais le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan s'est montré très prudent sur ce sujet. 
 
Sources : Lien vers http://www.lefigaro.fr/perm/afp/mon/041217083329.018guads.html> 
 
 
 
17 décembre 2004 
 
Ben Laden menace les sites pétroliers 
 
Oussama Ben Laden a de nouveau pris la parole. Dans un enregistrement audio, diffusé hier sur plusieurs sites Internet islamistes, le chef d'al-Qaida menace le régime saoudien et appelle à des attaques contre les installations pétrolières. Les experts américains ont conclu «avec une forte certitude» à l'authenticité de la bande. Selon eux, tant la voix que le style de l'orateur, identiques à ceux de Ben Laden, prouvent que l'homme est vivant. 
 
La longue heure du message, parsemé de versets du Coran et de poèmes, contient en effet une allusion claire à l'attentat contre le consulat américain de Djeddah, le 6 décembre dernier : «Nous demandons à Dieu d'être miséricordieux pour les moudjahidins qui ont attaqué le consulat américain à Djeddah.» Il s'agit donc de la première manifestation du dirigeant islamiste depuis la fin octobre, et la diffusion sur al-Jezira d'une cassette vidéo où Ben Laden s'adressait au peuple américain peu avant l'élection à la Maison-Blanche. 
 
Mais c'est la première fois qu'il profère des menaces très directes contre les installations pétrolières. Il mentionne ainsi nommément les sites «dans le Golfe», donc en Arabie saoudite, et «en Irak». Le chef d'al-Qaida s'en prend aux Américains accusés de «s'emparer du pétrole, dont les prix ont chuté plusieurs fois». «Alors qu'il se vendait à 40 dollars il y a deux décennies, il a été vendu à neuf dollars au cours de la dernière décennie, et son prix devrait être aujourd'hui de 100 dollars au moins, assure-t-il. Alors déployez des efforts pour les empêcher de s'en emparer». 
 
Reste que c'est l'Arabie saoudite, qui détient environ le quart des réserves pétrolières du monde, qui est la principale cible de cette nouvelle diatribe. Oussama Ben Laden, d'origine saoudienne mais déchu de sa nationalité, impute au seul «régime» la «responsabilité» des violences qui secouent actuellement le royaume. «J'adresse un message bref aux gouvernants de Riyad», continue-t-il encore. «Les musulmans sont déterminés à recouvrer leurs droits quel qu'en soit le prix. Ou bien vous leur restituez (...) ou bien vous refusez.» Mais dans ce cas, prévient-il, «lorsque les peuples bougent pour demander leurs droits, les services de sécurité ne peuvent pas les en empêcher». 
 
La diffusion de ce message a coïncidé avec l'appel d'un groupe islamique d'opposition en exil, le Mouvement islamique pour la réforme en Arabie saoudite (Mira), à des manifestations, hier, à Riyad et Djeddah. Un déploiement massif des forces de sécurité a tué dans l'oeuf les velléités des opposants. Tout comme al-Qaida, le Mira accuse le régime saoudien de corruption et de déviation par rapport aux préceptes de l'islam, mais il prône la non-violence. 
 
Les partisans de Ben Laden en Arabie saoudite, qui ont pour objectif proclamé de «chasser les infidèles» du royaume ont, au contraire, revendiqué toute une série d'attentats meurtriers depuis mai 2003 contre des «étrangers». 
 
Sources : Lien vers http://www.lefigaro.fr/international/20041217.FIG0068.html> 
 
 
 
Samedi 11 décembre 2004  
 
Plainte pénale du demi-frère de Ben Laden après des «fuites» à Berne 
 
Justice - Un analyste du Ministère public de la Confédération est principalement visé.  
 
Etre l'un des 54 demi-frères d'Oussama ben Laden est décidément une lourde croix, si l'on ose dire, à porter! L'homme d'affaire genevois Yeslam Binladin peut en témoigner. Il vient de déposer plainte pénale auprès du Ministère public de la Confédération à la suite de «fuites» qui se seraient produites dans l'environnement… de ce même Ministère!  
 
Me Pierre de Preux, l'avocat genevois de Yeslam Binladin, vise trois articles du Code pénal dans la plainte de son client: «violation du secret de fonction» et, à titre subsidiaire, «actes exécutés sans droit pour un Etat étranger» ou «abus d'autorité». 
 
L'origine de cette affaire: le 26 mars 2002, le Ministère public de la Confédération ordonne des perquisitions au domicile de Yeslam Binladin à Genève ainsi que dans les locaux de ses sociétés. Cette opération avait été demandée par le juge français Renaud van Ruymbeke qui enquêtait sur les financements de la nébuleuse terroriste d'Oussama ben Laden. Finalement, le procureur fédéral suppléant Claude Nicati écrit le 2 avril dernier à l'avocat de Yeslam Binladin que «l'examen desdits documents séquestrés n'a pas amené les autorités judiciaires suisses (…) à ouvrir une procédure pénale contre votre client». 
 
A Paris, l'enquête du juge van Ruymbeke se poursuit. Le 27 septembre dernier, le magistrat français entend Yeslam Binladin à titre de témoin. Et l'homme d'affaires à la surprise de lire dans Le Monde daté du lendemain, une floraison de détails sur son audition. 
Mais les fuites ne se seraient pas seulement écoulées en France mais aussi aux Etats-Unis. Et surtout vers Me Ron Motley, avocat des familles victimes du 11 Septembre qui réclament 1000 milliards de dollars à une série de banques, d'organisations de bienfaisance islamistes, de proches de la famille Ben Laden et de princes proche-orientaux. Bien qu'il ne cesse de clamer son innocence en rappelant qu'aucune poursuite n'a été entreprise contre lui dans aucun pays, Yeslam Binladin fait partie des personnalités visées par ces «class actions», nommées outre-Atlantique «Burnett Lawsuit». 
 
Or en lisant notre confrère Le Temps, l'homme d'affaires genevois a appris que des documents extraits du dossier diligenté par le procureur fédéral suppléant ont été remis à l'avocat américain Ron Motley! Ces documents concernent-ils Yeslam Binladen? Ce sera à l'enquête de l'établir. 
 
Me Pierre de Preux et son client en sont persuadés: l'homme qui a donné les renseignements au Monde et à Me Motley n'est autre que Jean-Charles Brisard, auteur français du livre Ben Laden – La vérité interdite, coécrit avec Guillaume Dasquié. Mais ce n'est pas à ce titre que notre confrère est désigné par la plainte. En effet, il a été mandaté par le procureur fédéral Claude Nicati pour lui fournir un rapport d'analyse. Selon Me de Preux c'est comme expert – et donc soumis au secret de fonction – que M. Brisard a pu puiser dans le dossier les éléments qui ont «fuité». 
 
Actuellement, le Ministère public de la Confédération mène l'enquête sur les accusations soulevées par Yeslam Binladin. Le Conseil fédéral a nommé le juge cantonal vaudois François Jomini pour diriger ces investigations. 
 
Quel était le statut de Jean-Charles Brisard vis-à-vis du Ministère public de la Confédération? Nous avons posé cette question par courrier électronique au procureur fédéral suppléant Claude Nicati. Par l'intermédiaire de Mme Andrea Sadecky, porte-parole du Ministère public, il nous a confirmé que M. Brisard avait été mandaté «pour nous fournir un rapport d'analyse». A notre question: «Ce mandat est-il assimilable à celui d'un expert astreint au secret de fonction?», la réponse du Ministère est claire: «Oui, comme toutes les personnes appelées à fournir un même travail.» 
 
En portant plainte contre Jean-Charles Brisard «et toute autre personne ayant participé aux infractions dénoncées», Yeslam Binladin ne vise-t-il pas aussi, indirectement, le procureur Nicati? Son avocat, Me Pierre de Preux, se récrie: «Nous n'avons rien à reprocher à M. Nicati, qui s'est montré impartial, intègre et diligent dans ce dossier. Notre plainte concerne principalement M. Brisard qui s'acharne à tenter de détruire la réputation de mon client.» 
 
Me Maurice Harari, avocat de Jean-Charles Brisard est formel: «Nous contestons toutes les accusations telles qu'elles sont formulées par cette plainte. En sa qualité d'analyste mandaté par le Ministère public de la Confédération, M. Brisard n'a jamais eu accès aux informations concernant M. Yeslam Binladin ou ses comptes. Par conséquent, il est impossible que mon client ait commis une violation du secret de fonction ou d'autres infractions dans ce contexte .»  
 
Accusations contestées 
 
Quel était le statut de Jean-Charles Brisard vis-à-vis du Ministère public de la Confédération? Nous avons posé cette question par courrier électronique au procureur fédéral suppléant Claude Nicati. Par l'intermédiaire de Mme Andrea Sadecky, porte-parole du Ministère public, il nous a confirmé que M. Brisard avait été mandaté «pour nous fournir un rapport d'analyse». A notre question: «Ce mandat est-il assimilable à celui d'un expert astreint au secret de fonction?», la réponse du Ministère est claire: «Oui, comme toutes les personnes appelées à fournir un même travail.» 
 
En portant plainte contre Jean-Charles Brisard «et toute autre personne ayant participé aux infractions dénoncées», Yeslam Binladin, ne vise-t-il pas aussi, indirectement, le procureur Nicati? «Son avocat, Me Pierre de Preux se récrie: «Nous n'avons rien à reprocher à M. Nicati qui s'est montré impartial, intègre et diligent dans ce dossier. Notre plainte concerne principalement M. Brisard qui s'acharne à tenter de détruire la réputation de mon client.» Me Maurice Harari, avocat de Jean-Charles Brisard est formel: «Nous contestons toutes les accusations telles qu'elles sont formulées par cette plainte. En sa qualité d'analyste mandaté par le Ministère public de la Confédération, M. Brisard n'a jamais eu accès aux informations concernant M. Yeslam Binladin ou ses comptes. Par conséquent, il est impossible que mon client ait commis une violation du secret de fonction ou d'autres infractions dans ce contexte.»  
 
Sources :  
Lien vers http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/geneve_et_region/ben_laden__11_10_.html> 
 
 
 
 
vendredi 3 decembre 2004 
 
Oussama ben Laden est vivant, affirme Musharraf 
 
Buenos Aires 
 
Le président pakistanais Pervez Musharraf affirme que le chef d'Al-Qaeda Oussama ben Laden «est vivant» dans une interview publiée vendredi par le quotidien argentin La Nacion. 
 
«Je sais qu'il est vivant de par les interrogatoires de membres d'Al-Qaeda», indique M. Musharraf, qui a conclu jeudi une visite de 48 heures en Argentine.  
 
Interrogé sur le lieu où il pourrait se trouver, le président pakistanais a répondu ne pas savoir.  
 
«Qui le sait? moi je ne sais pas», a-t-il dit, ajoutant: «Bien sûr que nous ne savons pas où il est, bien que les services secrets nord-américains et britanniques aient dit à un moment qu'il se trouvait dans mon pays».  
 
Pervez Musharraf doit rencontrer samedi le président américain George W. Bush à la Maison-Blanche pour discuter en particulier de la «guerre contre le terrorisme», dans laquelle Islamabad est un allié majeur de Washington.  
 
Le président pakistanais indique qu'à cette occasion il demandera à M. Bush «des précisions sur la stratégie de la lutte anti-terroriste» menée par Washington.  
 
«Nous avons eu de grands succès dans l'élimination du terrorisme autour de nous et, pendant que nous combattons le terrorisme sur le plan intérieur, nous essayons d'améliorer nos relations avec la région», souligne le président pakistanais.  
 
Ce dernier indique par ailleurs ne pas avoir encore décidé s'il se présentait en 2007 aux élections générales pour un nouveau mandat.  
 
«Je ne suis pas un homme politique, je n'ai pas encore décidé si je me présente ou pas comme candidat. Mon objectif est combattre le terrorisme à nos frontières, que ce soit Al-Qaeda ou le régime taliban, et atteindre une transformation de notre société», dit-il.  
 
Selon le président Musharraf, «entre les musulmans nous devons nous émanciper des extrémismes».  
 
«Quand on élimine à 10, 20 ou 50 membres d'Al-Qaeda, on croit avoir triomphé, mais il y a d'autres organisations qui sont toujours aux aguets», dit-il. 
 
Sources : Lien vers http://www.cyberpresse.ca/monde/article/article_complet.php?path=/monde/article/03/1,151,1062,122004,858344.shtml&skip_inter=1> 
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