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FAMILLE BEN LADEN EN AFFAIRE AVEC BUSH

"ECHAPPER À L'IMPÔT, C'EST SE TOURNER CONTRE L'INTÉRÊT GÉNÉRAL" 
 
The Carlyle Group : entre paradis fiscaux et opacité... 
 
"LE GROUPE TESTS A VU LE LICENCIEMENT DE PLUS D'UN QUART DES SES SALARIÉS, LA SOCIÉTÉ BELGE REEF A ÉTÉ MISE EN LIQUIDATION, DIGIPLEX A ÉTÉ MISE EN FAILLITE..." 
 
Une entreprise cherche toujours à réduire ses coûts. Pour cela il existe différentes méthodes : atteindre une taille critique, être innovant et dynamique, optimiser sa rentabilité… Avec le groupe Carlyle, la réduction des coûts passe par méthodes : licenciements massifs, domiciliation dans des paradis fiscaux, rachat d'entreprises sous la « contrainte économique »… 
 
Nous avons déjà abordé dans un précédent article les licenciements massifs qu'ont subi les sociétés tout juste rachetées par le groupe Carlyle. Citons juste pour mémoire quelques exemples : le groupe Tests a vu le licenciement de plus d'un quart des ses salariés, la société belge Reef a été mise en liquidation, Digiplex a été mise en faillite…  
 
Les paradis fiscaux  
 
Le Carlyle group domicilie de nombreuses holdings et filiales dans des paradis fiscaux. Rappelons que l'existence des paradis fiscaux est légale, mais constitue un aspect important de la criminalité financière. Rappelons également que l'impôt est le moyen de consacrer une partie de la richesse issue de l'activité économique à la vie de la « Cité ». Donc échapper à l'impôt, c'est se tourner contre l'intérêt général pour son seul profit.  
 
La société Digiplex qui a été mise en liquidation était domiciliée au 3 Bd Prince Henri… au Luxembourg (paradis fiscal) [1], et exerçait son activité en Suisse (paradis fiscal). Prenons un autre exemple : Carlyle Luxembourg Participations II. Cette dernière est domiciliée au Luxembourg (paradis fiscal). Elle a été constituée en juillet 1999 par la société Carlyle Europe Partners LP, domiciliée à Guernsey (paradis fiscal), devant maître Elvinger (du cabinet Hoss, Prussen & Elvinger), lui-même notaire au Luxembourg.  
 
L'opacité des filiales du groupe Carlyle  
 
En mars 2000, la réunion d'une assemblée extraordinaire des actionnaires transforme la dénomination sociale de Carlyle Luxembourg Participations II en TPI Participations SARL (toujours domicilié au Luxembourg…paradis fiscal), et nomme trois gérants, dont Alice Albright (fille de Madeleine Albright, ancienne-secrétaire d'Etat sous l'administration Clinton). Pour la petite histoire, (outre le fait que l'on retrouve une fois de plus l'imbrication du monde politique et du monde économique autour du groupe Carlyle) le nom d'Alice Albright apparaît dans le scandale du financement de l'Université publique du Texas par le Carlyle Group…  
 
De plus, les fondateurs du groupe Otor, un des leaders européens de la cartonnerie, ont déposé une plainte au Tribunal de grande instance de Paris pour détournement de fonds. En 2000, quand le groupe Carlyle a pris des participations dans le groupe Otor, 20 millions de francs (soit 3 millions d'euros) auraient disparu en transitant par le Carlyle Luxembourg Participations II…[2] Les tribunaux n'ont toujours pas rendu leur jugement.  
 
Des investigations plus poussées permettent de découvrir que TPI Participations SARL détient plus de 2/3 du capital social de Carlyle Europe Holding II. Cette société est domiciliée au 7 rue Bridaine à Paris, au nom d'Antoine Cocquebert [3], qui est expert comptable et commissaire aux comptes dans sa propre société WIRED. Pour résumer, un simple particulier domicilie une holding en plein Paris dans un appartement…  
 
Les citoyens sont en droit de se demander pourquoi le groupe Carlyle entoure ses opérations et ses domiciliations d'autant d'opacité, et qu'il refuse de contribuer au bien-être de la communauté aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe… 
 
Sources :  
 
[1] Registre du commerce du canton de Zurich, N° de registre : CH.020.4.021.256.2/  
 
[2] « Otor-Velin à Eloyes appelle au secours », L'Est Republicain, 18/12/2002.  
 
[3] www.societe.com  
 
Mirmillon  
 
Sources : Lien vers http://www.infocrise.org/article.php3?id_article=59> 
 
 
Le groupe Carlyle : entre Bush et ben Laden 
 
POLITIQUE D'INFLUENCE US ET MAGOUILLES FINANCIÈRES : THE CARLYLE GROUP 
 
Qu'y a-t-il de commun entre la famille Ben Laden, la famille Bush, Casema (télécommunications), QinetiQ (défense), Vinnell (conseillers militaires), la BCCI (banque), Bofors (défense) et le Pentagone ?  
 
Le Carlyle Group. 
 
Un réseau de conseillers prestigieux 
 
Fonds d'investissement étasunien, le groupe Carlyle est dirigé depuis janvier 2003 par Louis Gerstner, ancien patron d'IBM. Jusqu’à cette date, Franck Carlucci, ancien Secrétaire d’État à la Défense sous Ronald Reagan entre 1987 et 1989, et ancien patron de la CIA, était aux commandes. Les liens noués avec le monde politique et économique international sont très forts. On retrouve notamment comme conseillers permanents ou occasionnels Georges Bush (ancien président des USA), Otto Pohl (ex-président de la Bundesbank), John Major (ex-premier ministre de Grande-Bretagne), Arthur Levitt (ex-président de la Security Exchange Commission), James Baker (ancien secrétaire d'état de Bush senior), Karl Fidel Ramos (ex-président des Philippines), Henri Martre (transfuge de Matra Aérospatiale)…. Même G. W. Bush, actuel président des États-Unis, a travaillé un temps pour Caterair, une des filiales du groupe et, jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001, des membres de la famille Ben Laden faisait même partie du conseil d’administration [1].  
 
Offensive sur « Le Figaro » 
 
Carlyle gère près de 13 milliards d’euros dans différents secteurs : industries d’armement, télécommunications, hautes technologies, industries pharmaceutiques, presse et papeterie... Le groupe contrôle à présent plus de 160 sociétés réparties dans 55 pays, dont la France. C’est le bureau français qui en juillet 1999 s'était fait remarquer en contrôlant 40 e la holding financière du Figaro, via des opérations de conversion d’actions et d’obligations. Suite aux craintes de voir le quotidien national passer sous contrôle du fond étasuniens, les pressions médiatiques et politiques ont permis que Dassault entre dans le capital et que Carlyle s’en retire en cédant la totalité de ses parts de la Socpresse. Malgré cet échec, Carlyle a réussi à pénétrer la presse française en prenant d’importantes parts d’Aprovia, qui regroupe une grande partie de la presse professionnelle dont les groupes Tests et Moniteur.  
 
La Défense et l’Armement 
 
Les activités liées à l'Armement et à la Défense ont fait du groupe Carlyle un des plus importants fournisseurs du Pentagone. Le gouvernement US représente 80 es ventes de United Defense Industries dont le groupe Carlyle contrôle 54 u capital, soit une valeur de 560 millions de dollars [2]. Une grande partie de ses commandes dépend donc de l'administration en place. Or, la conjoncture actuelle semble très favorable au groupe étant donné les liens étroits qu’il entretient avec la famille Bush. Suite aux nouvelles menaces du terrorisme, l’armée US a commandé au Congrès, pour quelques 500 millions de dollars, un nouveau char dont elle aurait besoin pour de futures opérations terrestres : le Crusader. Or c’est la United Defense Industries (filiale du groupe Carlyle) qui construit le char Crusader.  
 
La famille Ben Laden a investit 2 millions de dollars dans le fonds de participation « Carlyle Partners II fund », dans lequel se trouve United Defense Industries. Les liens entre le groupe Carlyle et des Séoudiens ne sont pas nouveaux. En 1991, la compagnie avait réalisé une opération de 590 millions de dollars pour le prince Alwaleed ben Talal qui souhaitait investir dans Citicorp.  
 
De plus, le groupe Carlyle a servi de conseiller à la monarchie séoudienne sur l'Economic Offset Program. Ce programme permettait la vente d’armes étasuniennes à l’Arabie Séoudite. En retour, les États-Unis s’engageaient à acheter certains produits séoudiens. Par ailleurs, Carlyle a longtemps été un des actionnaires principaux de BDM International, chargé d’entraîner et de structurer la garde nationale séoudienne et les forces aériennes séoudiennes par le biais de Vinnell Corp. Franck Carlucci a été membre du conseil d’administration de BDM International pendant la majeure partie des années 1990). BDM International est passé sous le contrôle de TRW International en 1997.  
 
Au conseil d’administration du groupe Carlyle, on retrouvait récemment Sami Baarma, directeur de la Prime Commercial Bank du Pakistan, dont Khalid Ben Mafhouz est le patron. Or, ce dernier est associé au scandale de la BCCI (12 milliards de dollars disparus en fumée lors de la banqueroute) dont il détenait 20 Reconnu coupable de dissimulation fiscale, il a dû s’acquitter d’une amende de 225 millions de dollars et est désormais interdit d’exercer un métier bancaire aux États-Unis. Khalid Ben Mahfouz a acquis 11,5 e Harken, société que présidait G. W. Bush, via son homme d'affaires aux États-Unis, Abdullah Taha Bakksh [3]. Harken, avait obtenu l'exploitation exclusive du gaz et du pétrole de l'émirat du Bahreïn pour 35 ans, alors qu'elle n'avait aucune expérience des forages off-shore... En juin 1990, quelques semaines avant le déclenchement de l’opération Desert Storm, Bush liquidait sa participation dans Harken, 850 000 $, et une semaine après, Harken annonçait des pertes records de 23 millions de dollars [4]. Quant à Khalid Ben Mafhouz, il a été arrêté en août 2000 sous l'administration de Clinton et placé sous mandat d'arrêt dans un hôpital militaire d’Arabie Séoudite. Ben Mahfouz fait partie des personnes activement recherchées pour soutien à l'organisation El Quaïda via des organisations humanitaires islamiques.  
 
Désormais, la branche « Armement » de Carlyle cherche à prendre position en Europe. En 2001, United Defense Industries a pris le contrôle de la compagnie suédoise Bofors Defense, spécialisée dans le développement d’armes dites « intelligentes ». Plus récemment, la Commission européenne a autorisé l’acquisition de QinetiQ, un laboratoire de recherche britannique de défense, par le groupe étasunien voir communiqué.  
 
Pas coté en Bourse...  
 
Autre détail intéressant, le groupe Carlyle n’est pas coté en bourse, et cela présente plusieurs avantages. Hors du circuit boursier, Carlyle n’est pas obligé de divulguer à la Security Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières ; l’équivalent de la COB en France) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que leurs parts respectives. Cela permet également de dissimuler les détails des opérations gênantes : quand le président Bush achète de l’armement à Carlyle, c’est notamment son père qui se frotte les mains !  
 
La discrétion du groupe a été mise à mal par les révélations de deux organismes non gouvernementaux, Judicial Watch et Center for Public Integrity, qui épluchent chaque année les textes du Congrès et les documents déclassifiés de la CIA et du FBI. Ces organismes ont dénoncé cet état de fait sur leurs sites respectifs, informations par la suite reprises par le Wall Street Journal et la BBC. En pleine préparation de conflit en Irak, sûr que le groupe fera reparler lui...  
 
[1] « Carlyle, la pieuvre », Politis n°722 et « Carlyle a-t-il réellement abandonné Yeslam ? », Intelligence Online, 25/04/2002. 
 
[2] truthout.org et corpwatch.org 
 
[3] Intelligence News Letter, 2 mars 2000 et Les sulfureux réseaux de George W. Bush, Intelligence Online, 09/11/2001. 
 
[4] US News and World Report, 1992. 
 
Par MIRMILLON 
 
Sources : Lien vers http://www.infocrise.org/article.php3?id_article=43> 
 
 
Manifestations contre la guerre et le groupe Carlyle à New York 
 
PLUS DE 70 PERSONNES ARRÊTÉES ALORS QU'ELLES PROTESTAIENT CONTRE LA GUERRE EN IRAK DEVANT LE SIÈGE DU GROUPE CARLYLE 
 
Plus de 70 personnes ont été arrêtées lundi 7 avril 2003 par la police de New York alors qu'elles protestaient contre la guerre en Irak devant le siège du groupe Carlyle à Manhattan [1]. Des manifestants de la M-27 Coalition (www.m27coalition.org) s'étaient allongés sur les trottoirs de la 56ème rue, près de 5ème avenue devant l'entrée des bureaux new-yorkais du groupe Carlyle [2]. Cette manifestation faisait partie du « National Day of Direct Action » mené de concert avec les manifestations d'Oakland (Californie) contre les groupes étasuniens et britanniques qui soutiennent la guerre. C'est le même collectif antiguerre qui avait organisé le matin du 27 mars dernier un sit-in en plein cœur de Manhattan à l'heure de pointe. 
 
Les manifestants accusent le Carlyle group de directement bénéficier de la guerre en Irak, et d'avoir encouragé cette dernière grâce à ses relations étroites avec l'administration Bush (George H. Bush, père de l'actuel président, est toujours conseiller pour Carlyle). Plus de 300 manifestants se seraient rassemblés devant le groupe Carlyle pour scander : « Carlyle gets fat on war » (Carlyle s'engraisse avec la guerre) [3]. Ce fonds d'investissement privé pèse plus de 14 milliards de dollars, dont 5 st dédiés au secteur de la Défense.  
 
Ces manifestants antiguerre ont vivement critiqué la police qui a procédé à plus de 70 interpellations d'individus qui se contentaient d'observer de l'autre côté de la rue ceux qui bloquaient l'accès aux bureaux. Bien qu'ils se soient pliés aux injections de la police et ne provoquaient pas de troubles à l'ordre public [4], ils ont été arrêtés pour désobéissance civil, obstruction à l'administration gouvernementale et…obstruction à la circulation des piétons !  
 
Face aux manifestants, nous retrouvons une fois de plus Chris Ullman (déjà présent lors des manifestations contre le groupe Carlyle à San Francisco) qui a juste répondu que « Carlyle était fier de contrôler des sociétés qui fabriquent des produits permettant de protéger les Etats-Unis. » [5]. Il s'est dit prêt à « expliquer » les liens du groupe Carlyle et ses profits dûs à la guerre : media@thecarlylegroup.com.  
 
Les manifestations semblant se déplacer vers l'Est : San Francisco, New York…la prochaine étape serait-elle l'Europe ? Rappelons que le groupe Carlyle possède des bureaux à Paris au 112, av. Kléber 75116 Paris !  
 
[1] www.guardian.co.uk/Iraq/Story/0,2763,932151,00.html  
 
[2] www.nytimes.com/2003/04/08/nyregion/08PROT.html ?ex=1050379200&en=4d2527761b369aa5&ei=5062&partner=GOOGLE  
 
[3] www.iol.co.za/index.php ?click_id=3&art_id=qw1049734262124B262&set_id=1  
 
[4] www.newsday.com/news/local/wire/ny-bc-ny--fifthavenueprotes0408apr08,0,1780102.story ?coll=ny-ap-regional-wire  
 
[5] www.cnn.com/2003/US/Northeast/04/07/ny.protest  
 
 
 
Sources : Lien vers http://www.infocrise.org/article.php3?id_article=57> 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 7.12.2004
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