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PORTRAIT D'UN GOLDEN BOY

FICHE SIGNALITIQUE
 
Date de naissance : 6 juillet 1946. 
 
Zodiaque : Cancer ascendant Lion. 
 
Surnoms : « W », « Dubya », « 43 » (43e président des Etats-Unis), « Toxic Texan ». 
 
Taille : 1,83 mètre. 
 
Poids : 88 kilos. 
 
Yeux : bruns. 
 
Signes particuliers : lèvres pincées, bégaie. Lève-tôt-couche-tôt. Adore prendre les gens par l'épaule, prie avant chaque réunion de cabinet et lit quotidiennement la Bible. 
 
Etat civil : marié depuis 1977 à Laura Welch, 57 ans. Des jumelles, Barbara Pierce et Jenna Welch, nées le 25 novembre 1981. 
 
Etudes : Yale, Harvard. 
 
Dossier médical : rescapé d'un étouffement dû à un bretzel. 
 
Religion : méthodiste. 
 
Fortune : entre 11 et 22 millions de dollars. Salaire : 365 000 euros par an.  
 
Hobbys : vélo, pêche à la mouche, golf, natation, tronçonner du bois. 
 
Péché mignon : lait, tortillas et hamburgers. 
 
Animaux de compagnie : un scottish terrier, Barney, et un chat, India

 

 
 
 
 
Politoscopie George Walker Bush
 
RACINES
 
Malgré ses allures de shérif, Bush est par origine familiale un pur produit de la société WASP (White Anglo-Saxon Protestant). S'il en prend le contre-pied dans les manières - les bottes texanes, le chapeau de cow-boy, un certain langage cru -, George W. Bush n'a jamais vraiment remis en question les valeurs de son milieu. Né avec une cuillère d'argent dans la bouche, ce fils à papa garde l'arrogance satisfaite et la conviction d'appartenir à une élite faite pour diriger. 
 
A Andover, Yale ou Harvard, Bush n'a pas laissé des souvenirs impérissables. Etudiant médiocre et bon vivant, il avait la réputation d'un cancre frivole plutôt sympathique, affichant un désintérêt manifeste pour la chose publique. Le Vietnam et 1968 lui sont largement passés au-dessus de la tête. 
 
Diplômé de la Harvard Business School, il y fait des débuts dans le pétrole au Texas, plutôt calamiteux. Piètre homme d'affaires, il n'a été sauvé de la faillite que grâce aux protections dues à son nom. Les relations de Daddy lui ont permis de racheter l'équipe de base-ball des Texas Rangers, un tremplin pour devenir gouverneur du Texas

 
STYLE
 
Il n'a pas le charisme ni la présence d'un Clinton, mais Bush partage avec lui un vrai goût pour les gens. Convivial et naturel, il sait nouer le contact avec un public s'il ne le sent pas hostile a priori. Dans toutes les enquêtes, Bush revient comme le type avec lequel les Américains aimeraient bien boire une bière. Il adore être en campagne électorale mais redoute l'exercice obligé des conférences de presse.  
 
Chaleureux, il plaisante volontiers et ne se prend pas au sérieux. En plein débat avec John Kerry, il fait un clin d'oeil à la salle. A l'armée, ses instructeurs soulignaient déjà son sens du contact. En face de Kerry, dont le maintien grave évoque Henry Fonda, Bush fait plutôt penser à Steve McQueen. Sur la scène diplomatique, il fait figure de cow-boy mal dégrossi. Ses manières exaspèrent les Européens et l'intelligentsia américaine. Mais il passe bien auprès du « Joe Public » (Monsieur Dupont) du Midwest. Orateur rustique, il fait souvent subir à l'anglais les derniers outrages. Parmi ses « bushismes » les plus célèbres : « C'est votre argent. Vous avez payé pour l'avoir ! », ou encore : « C'est vraiment un budget. Il y a plein de chiffres à l'intérieur ! »

 
CONVICTIONS
 
Bush fonctionne sur le mode binaire et ne s'embarrasse guère de nuances. Anticonformiste d'apparence, il est foncièrement conservateur dans les valeurs qu'il défend. Le « conservatisme compassionnel » dont il avait fait son slogan n'a pas vu l'ombre d'un début de réalisation. Sous son mandat, l'administration américaine s'est laissée aller à des extrémités partisanes. Par exemple, livrer en pâture à la presse le nom d'un agent de la CIA au seul motif que son mari, l'ex-ambassadeur Joseph Wilson, n'était pas en cour à la Maison-Blanche pour avoir critiqué l'aventure irakienne. 
 
Le choc du 11 Septembre a encore accentué sa vision manichéenne du monde. Arrivé à la Maison-Blanche en promettant une Amérique « plus humble », il incarne l'arrogance sur la scène internationale et se veut le promoteur d'un improbable nouvel ordre mondial. Après l'attentat contre le World Trade Center, le capital de sympathie et de solidarité à l'égard des Etats-Unis a fondu comme neige au soleil. Depuis Nixon, aucun président américain n'avait cristallisé sur lui autant d'aversion. Bush n'en a cure. L'Amérique, à ses yeux, n'a pas besoin d'être aimée pour être respectée

 
MÉTHODES
 
Bush a fait sienne la formule chère à son vice-président, Dick Cheney : « L'indécision tue. » Comme Clinton, il pense que les Américains préféreront toujours un président fort, même s'il a tort, à un président faible qui a raison. Impatient de nature, Bush ne supporte pas les réunions qui traînent et les notes interminables. Il a défini pour l'hebdomadaire Time sa conception du métier de président : « Il est essentiel que le pays et le monde voient en lui un homme décidé. Les leaders ont une vision. Ils écoutent, mais ils décident et ils dirigent. » 
 
Cette obsession de s'affirmer comme leader va de pair avec une brutalité délibérée. Tout comme il a mis ses alliés devant le fait accompli en Irak, il attend pour l'essentiel que le Congrès obéisse à ses ordres. Bush pense que la vraie force en politique est de savoir ne pas changer. Au risque de paraître borné et inflexible, il applique cet axiome sans états d'âme. 
 
La loyauté de ses proches collaborateurs est son premier critère de sélection. Mais il n'aime pas les béni-oui-oui et déteste le consensus qui ronronne
.  
 
ENTOURAGE 
 
Sa famille joue un rôle crucial dans sa vie personnelle comme dans sa vie politique. De son propre aveu, c'est pour finir le « job » de papa en Irak, et aussi parce que Saddam Hussein avait commandité un projet d'assassinat contre son père, que « W » a décidé d'éliminer le tyran de Bagdad. Tout son premier mandat a été obsédé par l'idée de la non-réélection de son père, en 1992. Son épouse, Laura, plutôt discrète comme First Lady, tient une place primordiale dans sa vie. C'est elle qui l'a décidé à arrêter de boire en lui lançant, au lendemain d'une énième cuite monumentale : « Ce sera moi ou le bourbon. A toi de choisir ! » 
 
A la Maison-Blanche, son premier cercle se limite à quelques hommes clés en qui il a une confiance absolue. Comme Karl Rove, son mentor en politique, qui l'accompagne depuis sa première campagne électorale au Texas ; ou Dick Cheney, qui a fait ses preuves auprès de Bush père. Il adore donner des surnoms à ceux qu'il aime bien. Karl Rove est « Genius Boy » ; Condi Rice est la « Mère poule » ; Wolfowitz est « Wolfie ». Bush délègue volontiers et sait écouter. Mais, pour les tâches de « commander in chief », c'est lui, et lui seul, qui décide

 
MODE DE VIE
 
Ses journées sont immuables. Réveillé à 5 heures, il est au travail dès 7 heures dans le bureau Ovale. Couché à 21 heures, extinction des feux à 22 heures. Cette routine, qu'il s'impose, le rassure. Après une jeunesse plutôt débridée, il a reconstruit sa vie, comme beaucoup d'anciens alcooliques, sur l'autodiscipline. Les Bush sortent peu, ne fréquentent guère les salles de concert, les dîners en ville. Le président protège sa sphère privée, où il se ressource. Casanier, il n'aime guère les voyages. Quand il se déplace sur le territoire américain, il préfère rentrer à Washington. 
 
Bush a renoncé à son jogging à cause de problèmes de genou et s'est mis au vélo. Il lit peu en dehors de quelques biographies et des polars. Le week-end, il regarde des matchs de base-ball à la télévision avec quelques intimes. Son ranch de Crawford, au Texas, lui tient lieu de refuge. A l'été 2001, il y avait passé les plus longues vacances (cinq semaines !) de l'histoire de la présidence américaine

 
POINTS FORTS/POINTS FAIBLES
 
Le discours guerrier.  
 
Bush est encore perçu par une majorité d'Américains comme le meilleur chef de guerre face à la menace terroriste. Alors que le pays reste traumatisé par le 11 septembre 2001, c'est son atout numéro un. Depuis, l'Amérique n'a subi aucune attaque majeure sur son territoire ou à l'extérieur.  
 
Les valeurs.  
 
Son affichage religieux et la défense des valeurs conservatrices - contre l'avortement, le mariage gay, pour les armes à feu, etc. - sont en prise avec l'Amérique profonde. « Dans un pays empreint de foi et de morale, le langage de Bush a une profonde résonance auprès de gens qui savent qu'il n'est pas toujours compétent, mais qui partagent le même schéma mental », estime l'éditorialiste David Brooks. 
 
Tout le reste...  
 
L'Irak peut tourner au désastre et le Moyen-Orient reste une poudrière. L'image personnelle de Bush, et à travers elle celle des Etats-Unis dans le monde, est exécrable. Sa politique fiscale a favorisé les riches de façon éhontée. Les déficits crèvent tous les plafonds et les Etats-Unis ont perdu 1,6 million d'emplois sous son mandat.
 
 
Documentation : Marie-Christine Morosi 
 
Article de Dominique Audibert 
 
Sources : Lien vers http://www.lepoint.fr/monde/document.html?did=154521> 
 
 
 
(c) Adriana EVANGELIZT - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 30.10.2004
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