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CHENEY ET HALLIBURTON OU LA GRANDE IMPOSTURE

 
 
Halliburton, principal bénéficiaire de la reconstruction de l'Irak 
 
LE MONDE  
 
La production de pétrole irakien doit reprendre le dimanche 22 juin. La reconstruction de l'Irak constitue une véritable mannepour de nombreuses entreprises américaines, en particulier Halliburton et Bechtel. Halliburton est spécialisée dans l'ingénierie pétrolière mais une de ses filiales, KBR est chargée de la logistiqueapportée aux troupes américaines en mission à l'étranger. Au total, Halliburton a obtenu plus de 600 millions de dollars de contrats alors que la somme totale votée par le Congrès pour la reconstruction du pays et l'aide humanitaire se monte à 2,4 milliards de dollars. Cette reconstruction sous l'égide américaine a contraint les Nations unies à mettre fin au programme "pétrole contre nourriture"dont bénéficiaient de nombreuses sociétés, en particulier russes, françaises, et chinoises. 
New york, de notre correspondant 
 
Le 8 mars, le corps du génie de l'armée de terre américaine a attribué à Kellogg Brown & Root (KBR), filiale d'Halliburton, un contrat de 71,3 millions de dollars (61 millions d'euros) pour la remise en état des installations pétrolières irakiennes. La décision a alors provoqué un tollé. Non seulement les clauses exactes du contrat n'étaient pas publiques, mais, en raison "de l'urgence et de la nécessité de respecter le secret militaire", la procédure suivie par le Pentagone était discrétionnaire, sans appel d'offres ni mise en concurrence.  
 
L'administration Bush a alors été accusée, notamment par les parlementaires démocrates, de "favoritisme" envers une entreprise dont le PDG d'octobre 1995 à août 2000 était Dick Cheney, aujourd'hui vice-président des Etats-Unis. 
 
Au fil du temps, les critiques se sont estompées. Pourtant, il semble que le contrat d'Halliburton est bien plus important qu'annoncé il y a trois mois : le groupe a aussi l'exclusivité de l'approvisionnement des 150 000 soldats américains aujourd'hui dans le Golfe. 
 
Première surprise, le coût de la réparation des installations pétrolières a déjà presque triplé. Il représentait, de source parlementaire, 213,7 millions de dollars la semaine dernière et devrait encore gonfler.  
 
Les champs de Kirkouk, dans le Nord, et ceux autour de Bassora, dans le Sud, considérés à une époque comme étant parmi les mieux équipés au monde, sont aujourd'hui en piteux état, selon les spécialistes. Le manque d'entretien depuis 1991, les vols et sabotages récents ont rendu la reprise de la production plus difficile que prévu, même si elle aura bien lieu dimanche 22 juin. 
 
Autre découverte, la mission confiée à KBR va bien au-delà de l'extinction des puits en feu et des réparations d'urgence. Dans une lettre du 2 mai, le général Robert Flowers, commandant du corps de génie, indique que le contrat consiste aussi à assurer "la marche des installations et la distribution des produits". Le général ajoutait alors, comme l'avait exigé le Congrès, que ce contrat arriverait à échéance fin août et que l'armée lancerait alors un véritable appel d'offres pour la poursuite de la remise en état des infrastructures pétrolières. 
 
Il n'en est apparemment plus question. Gary Loew, responsable pour le génie du pétrole irakien, a déclaré que le temps était trop court pour suivre la procédure, attribuer un nouveau contrat et respecter les délais prévus de reprise de la production. Le corps précise qu'il ne s'agit pas d'un délai supplémentaire mais qu'il n'y aura sans doute pas du tout de nouvel appel d'offres, notamment si les Irakiens décident eux-mêmes de nouveaux arrangements. Des déclarations qui ont provoqué la fureur de parlementaires démocrates. "Il s'agit d'un affront direct à la volonté du Sénat des Etats-Unis", a déclaré le sénateur Barbara Boxer. 
 
"MONTANTS SANS LIMITES" 
 
Mais Halliburton ne s'occupe pas seulement du pétrole irakien. Le groupe assure depuis quatorze mois l'approvisionnement des troupes américaines dans le Golfe. KBR, toujours la même filiale, a engrangé 425 millions de dollars en assurant la fourniture de nourriture, de vêtements et d'équipements à l'armée au Koweït, au Qatar, en Arabie saoudite et en Irak. 
 
La filiale d'Halliburton a remporté un contrat auprès du Pentagone en décembre 2001 dans l'indifférence générale, trois mois après les attentats du 11 septembre, et ce au moment où l'armée américaine se préparait à mener plusieurs campagnes. Cet accord est valide dix ans. Il stipule que l'entreprise doit assurer "une présence en 72 heures sur un théâtre d'opérations après notification et la fourniture de service et support logistique à 25 000 hommes partout dans le monde dans les quinze jours", selon un document officiel fourni par Halliburton à l'autorité américaine des marchés, la Sec. 
 
Plutôt que de lancer une nouvelle procédure pour subvenir aux besoins des troupes en Irak, le gouvernement a utilisé ce contrat. "Les montants qu'Halliburton peut recevoir à ce titre dans l'avenir sont virtuellement sans limites", s'insurge le représentant démocrate Henry Waxman. "Il apparaît en outre que la plupart des accords de sous-traitance ont été passés sans compétition", écrit-il dans une lettre adressée à Lee Bronwlee, le secrétaire aux armées. "Ce type d'arrangement présente de grands risques pour le contribuable", ajoute-t-il. 
 
ENQUÊTES SUR LES DÉPENSES 
 
KBR était en compétition avec deux autres sociétés pour devenir le fournisseur exclusif pendant une décennie de l'armée américaine partout dans le monde. "Les contrats du gouvernement des Etats-Unis ne sont pas attribués par des politiques mais par des fonctionnaires en fonction de critères objectifs et précis, explique Wendy Hall, porte-parole d'Halliburton. Privatiser ce type de services logistiques permet aux militaires de se concentrer sur leurs missions. Toute allégation que ce contrat est fait pour faciliter des dépenses sans contrôle est fausse et sans fondement. Le vice-président n'a rien à voir avec l'obtention par Halliburton de ce marché." 
 
KBR avait obtenu un contrat similaire entre 1992 et 1999 pour assurer le support des troupes américaines dans les Balkans. Il lui a rapporté 1,2 milliard de dollars et a été étendu jusqu'en 2004. Il devrait, au total, représenter 1,8 milliard. 
 
Les opérations en Irak sont d'une tout autre ampleur puisque, depuis, mars 2002, l'armée a passé 24 commandes à KBR pour un total de 425 millions de dollars et que le total des commandes à Halliburton dépasse donc les 600 millions de dollars, sur un total consacré à la reconstruction de l'Irak et à l'aide humanitaire de 2,4 milliards de dollars. En Afghanistan, KBR avait déjà obtenu un contrat de 103 millions de dollars. En janvier, une commande de 60 millions de dollars avait même été passée pour subvenir aux besoins éventuels des troupes en Turquie. Mais le contrat n'a pas été conclu. 
 
Aujourd'hui, KBR et ses sous-traitants affrètent des convois de camions qui transportent du Koweït en Irak diverses fournitures et des centaines de tonnes de nourriture et d'eau en bouteille. Halliburton entretient une armée de 150 000 hommes. Le représentant Waxman a demandé à Lee Brownlee de détailler les procédures mises en place pour s'assurer que les sommes dépensées sont justifiées. Une enquête du service d'investigation du Congrès a montré que Kellogg Brown & Root a multiplié les surfacturations en Bosnie. 
 
Eric Leser 
 
Sources : Lien vers http://www.mafhoum.com/press5/151E16.htm> 
 
 
 
Nouvelle polémique autour d'Halliburton
 
George Bush a fait savoir vendredi que toute la lumière devait être faite sur les accusations de malversations à l'encontre d'Halliburton. L'annonce d'une enquête du FBI sur les contrats attribués à cette société de services pétroliers en Irak a relancé la polémique autour du groupe dont Dick Cheney a été le PDG jusqu'en 2000. les Démocrates en ont profité pour attaquer le vice-président.  
 
L'annonce jeudi 28 septembre d'une enquête du FBI sur les contrats attribués à Halliburton en Irak intervient à quelques jours du scrutin présidentiel, et les démocrates s'en sont immédiatement emparés pour mettre à nouveau en cause le vice-président Dick Cheney, ancien PDG de la firme. 
George W. Bush souhaite que toute la lumière soit faite sur les accusations concernant des appels d'offres passés avec la société de services pétroliers Halliburton, notamment en Irak, a déclaré vendredi 29 septembre son porte-parole. 
"S'il y a eu malversation, le président s'attend à ce que cela fasse l'objet d'une enquête approfondie suivie d'actions", a affirmé M. McClellan lors d'un point de presse en marge d'un déplacement électoral de M. Bush à Manchester (New Hampshire, nord-est). 
"Vous devez parler au département de la Justice ou au FBI sur ces questions spécifiques", a indiqué le porte-parole en soulignant qu'"il y avait des règles claires et des procédures en place pour la passation de contrats". 
 
Haut responsable accusé
 
Une haute responsable du Génie militaire américain, Bunnatine Greenhouse, chargée de superviser les contrats de fournitures de l'armée, a accusé au début de la semaine des supérieurs d'être intervenus en faveur de Halliburton dans l'attribution de contrats de plusieurs milliards de dollars, en Irak et dans les Balkans. 
"Ces pratiques ont un impact direct sur l'intégrité du programme fédéral d'attribution des contrats. Elles ont violé des règles spécifiques", a-t-elle fait valoir. 
L'avocat de Mme Greenhouse, Michael Kohn, a affirmé jeudi que le FBI (police fédérale) avait demandé à interroger sa cliente au sujet d'un contrat de plusieurs milliards de dollars pour le rétablissement des infrastructures pétrolières irakiennes, secrètement attribué à Kellog Brown and Root (KBR), filiale de Halliburton, avant même le début de la guerre, sans appel d'offre. 
 
Pas de confirmattion 
 
Le FBI n'a ni confirmé ni démenti l'ouverture de cette enquête. "Normalement nous ne confirmons pas l'existence d'une enquête. C'est une politique que nous avons depuis de nombreuses années", a déclaré un porte-parole du FBI, Bill Carter. 
De son côté, le groupe Halliburton a estimé que Mme Greenhouse ne faisait que "recycler de vieilles allégations à une semaine de l'élection". 
"Le GAO (General accounting office, équivalent américain de la Cour des comptes) a déclaré, plus tôt cette année, que le contrat avait été attribué de manière appropriée parce que Halliburton était le seul capable de faire le travail", a affirmé Wendy Hall, porte-parole de la firme. 
Groupe de services pétroliers établi au Texas, Halliburton a été mis en cause dans plusieurs malversations liées à des contrats passés avec l'armée américaine en Irak. 
Depuis le début du conflit irakien au printemps 2003, le groupe est devenu une des cibles favorites des démocrates, qui lui reprochent sa trop grande proximité avec la Maison Blanche et de profiter indûment de contrats attribués décernés par l'administration Bush pour reconstruire l'Irak. 
Sa filiale KBR fournit du soutien logistique aux troupes américaines, de la livraison de repas au transport du carburant en passant par la construction d'infrastructures d'hébergement. 
 
Cheney mis en cause 
 
Vendredi 29 septembre, les démocrates ont également mis en cause directement le vice-président républicain Dick Cheney, PDG d'Halliburton jusqu'en 2000, dont le contrat avec cette firme prévoyait le paiement de compensations durant plusieurs années. 
"Des gens bien sont venus dire la vérité à propos de ces contrats car ils savent, comme le reste des Américains, que le traitement spécial d'Halliburton par l'administration (Bush) était mauvais", a déclaré dans un communiqué le candidat démocrate à la vice-présidence John Edwards. 
"Pendant quatre ans, George Bush et Dick Cheney ont accordé des faveurs et se sont occupés des intérêts particuliers de leurs amis, pas de ceux de la classe moyenne", a-t-il ajouté. 
 
Spot publicitaire 
 
La campagne du candidat démocrate à la présidentielle John Kerry avait lancé en septembre un spot télévisé accusant Dick Cheney d'avoir reçu deux millions de dollars de son ancien groupe. 
Cheney avait rétorqué qu'il n'y avait "aucune preuve" des accusations des démocrates, qui selon lui cherchaient à "projeter un écran de fumée" et à semer "la confusion chez les électeurs". 
Mardi, le groupe avait publié des chiffres montrant qu'il retirait un bénéfice financier modeste de sa présence en Irak. 
 
 
Sources : Lien vers http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041030.OBS0394.html>
(c) Adriana EVANGELIZT - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 21.11.2004
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