DRUG SEX AND ROCK AND ROLL
BUSH A-T-IL SNIFFE DE LA COKE A CAMP DAVID ?
Si George W. Bush a pu séjourner à Camp David avant même de faire son entrée à la Maison-Blanche, certaines de ses activités n'avaient alors rien à voir avec celles d'un futur chef d'État. Il aurait pris de la cocaïne à plusieurs reprises dans cette résidence présidentielle.
C'est du moins ce qu'allègue Ketty Kelley dans une biographie controversée de la famille Bush. Ce livre, que les Américains s'arrachent depuis hier, fait scandale aux États-Unis.
Intitulée Les Bush, la véritable histoire d'une dynastie, la biographie s'est immédiatement hissée au sommet des listes des plus grands succès, à sept semaines de l'élection présidentielle.
Le livre, dont le tirage initial est de plus de 700000 exemplaires, fait grincer des dents à la Maison-Blanche.
D'autant plus que sa publication survient au moment où le service militaire du président, à l'époque de la guerre du Vietnam, soulève de nouveau la polémique.
«Ce livre est plein d'ordures qui ont été écartées, désavouées et rejetées il y a des années», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan. Au Parti républicain, on affirme carrément que la biographie n'est rien de plus qu'une «fiction».
Des dizaines de livres critiques sur le président ont été publiés en quatre ans, mais jamais son entourage n'avait orchestré une riposte aussi vigoureuse.
Les républicains ont même fait pression sur certains médias électroniques pour qu'ils s'abstiennent d'inviter la biographe.
Se voulant «un portrait explosif de la dynastie politique la plus puissante du pays», le livre trace le portrait de la famille Bush sur trois générations. Il met l'accent sur les détails les plus croustillants et tente de démontrer que les membres de cette dynastie sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.
Dans sa préface, Mme Kelley dit vouloir «aller au-delà de l'image publique» de la famille Bush et «passer de l'autre côté du mythe». Elle reconnaît que ses livres sont «sulfureux et controversés» -ce fut tout particulièrement le cas de biographies de Nancy Reagan et de Frank Sinatra- mais se targue de n'avoir jamais perdu un procès.
Dans son nouvel essai, elle parle des frasques de W. dès les premières pages.
Elle cite Sharon Bush, l'ex-femme de Neil Bush, frère de l'actuel président: «Marvin (un autre de ses frères) et lui ont pris de la coke à Camp David quand leur père était président, et pas qu'une fois. C'est une famille d'alcooliques, de drogués et de schizophrènes.»
Au cours des derniers jours, Sharon Bush a plusieurs fois nié avoir tenu de tels propos. Or, l'agent de relations publiques qui l'accompagnait quand elle s'est confiée à Mme Kelley l'an dernier a confirmé la teneur de la conversation rapportée. Et l'auteur affirme qu'elle a obtenu un témoignage similaire de la part d'une source anonyme.
Dans son livre, Mme Kelley égratigne aussi le père de l'actuel président, dont elle raconte les présumées aventures extraconjugales. Elle expose également les travers de l'épouse du président, Laura, qu'une récente biographie qualifiait de femme parfaite.
L'auteure affirme que la première dame du pays, pendant ses études universitaires, avait une «réputation de fille à connaître quand on voulait s'acheter un sachet d'herbe». Non seulement elle en fumait, mais elle en vendait aussi, raconte un ami de plusieurs camarades de classe de Laura.
Le récit de Mme Kelley, narré sur près de 700 pages dans son édition française, se base sur quatre ans de recherches et près de mille entrevues. Cinq membres de la famille élargie du président auraient été interrogés, mais ils ont tous choisi de conserver l'anonymat.
Il n'y a pas que le livre de Mme Kelley qui vient de jeter un éclairage cru sur le passé de George W. Bush. Les démocrates ont lancé hier une nouvelle campagne de pub dans laquelle ils allèguent que le président a évité d'aller se battre au Vietnam grâce à l'aide de son influente famille.
«Alors que George W. Bush continue de compter sur les hommes et femmes qui servent dans les forces armées aujourd'hui à cause de ses échecs en politique étrangère, il ne doit pas leur mentir sur ses propres états de service», a affirmé hier le président du Parti démocrate, Terry McAuliffe, au cours d'une conférence de presse à Washington.
Le président américain prononçait pour sa part une allocution devant l'Association de la Garde nationale à Las Vegas. Il a dit être fier de son service au sein de la Garde, mais n'a pas répliqué aux accusations des démocrates, alimentées par un reportage présenté au réseau CBS la semaine dernière.
«Vous avez eu de nombreux Américains célèbres dans vos rangs, y compris des hommes comme Jefferson, Madison, Lincoln et Truman, a dit Bush. Dix-neuf personnes ont servi à la fois dans la Garde nationale et comme président des États-Unis, et je suis fier de compter parmi eux.»
Sources : Lien vers http://www.cyberpresse.ca/monde/article/1,151,1066,092004,791509.shtml
A propos de la consommation de la cocaïne par George W. Bush.
Dans un livre sur George W. Bush paru le 20 octobre, l'auteur J.H.
Hatfield affirme que le candidat présidentiel favori du Parti républicain a été arrêté en 1972 à Houston pour possession de cocaïne.
Plusieurs sources lui auraient confirmé cet incident, y compris un ancien camarade de l'université de Yale selon lequel le père de Bush était intervenu discrètement auprès d'un juge de l'Etat pour faire disparaître du casier judiciaire de son fils toute mention de cette arrestation.
Evidemment, le comité électoral de Bush ainsi que son père ont virulemment démenti cet incident. Concernant la consommation de cocaïne, George W. Bush lui-même a simplement répondu qu'il pourrait «réussir l'examen» que doit passer tout postulant à un poste du gouvernement fédéral, c'est-à-dire qu'il n'aurait pas consommé de stupéfiants depuis quinze ans. Pour Lyndon LaRouche, cette question ne revêt pas une grande importance: «Toute personne raisonnable doit savoir que Bush n'est pas bon, extraordinairement stupide et tout à fait inapte à la présidence. Et son papa est une sorte de vieille crapule. Cela devrait suffire».
SOURCES : Lien vers http://solidariteetprogres.online.fr/News/Etats-Unis/breve_9.html>
Le Scandale Cocaïne-Contra et George W. Bush.
Comme l'ont rapporté les médias internationaux, le gouverneur du Texas, George W. Bush, candidat présidentiel républicain donné favori, est fortement critiqué pour son refus obstiné de dire s'il avait oui ou non consommé de la cocaïne pendant sa jeunesse.
Toutefois, cette controverse paraîtra bien futile par rapport à un autre scandale potentiel concernant la cocaïne et la famille Bush. En effet, on s'interroge à nouveau aux Etats-Unis sur la façon dont les villes américaines, surtout les quartiers afro-américains, ont été inondées de cocaïne et de crack dans les années 80, et cela dans le cadre du soutien apporté par les gouvernements Reagan-Bush à la Contra nicaraguayenne ("anticommuniste").
En fait, le principal "gros bonnet" de cette opération par laquelle la Contra finançait l'achat d'armes avec l'argent de la drogue, n'était autre que le père du candidat Bush, à l'époque vice-président des Etats-Unis et chargé à ce titre par le président Reagan de coordonner toutes les opérations de renseignement relatives à la Contra.
En mars dernier, quatre femmes afro-américaines de Californie ont intenté une action collective en justice contre la CIA, le département de la Justice et d'autres entités du gouvernement, affirmant que des agents du gouvernement américain étaient complices de l'importation du crack dans les ghettos américains au cours des années 80 et que ce trafic faisait partie du financement illégal de la Contra.
L'une des plaignantes, Donna Warren, affirme qu'après douze ans de dépendance au crack, son fils s'était transformé en "zombie" avant d'être assassiné. Elle considère que le crack a fait exploser le crime dans les ghettos et qu'il explique la montée en puissance des fameux gangs à Los Angeles et dans d'autres grandes villes.
C'est surtout la CIA qui semble visée par cette plainte et rien n'indique encore que le nom de George Bush sera mentionné. Or, la CIA a joué un rôle plutôt secondaire par rapport au vice-président George Bush. Néanmoins, les chances électorales de son fils George Junior pourraient être considérablement affaiblies par cette affaire, comme le reconnaît lord Rees-Mogg, spécialiste britannique des affaires américaines, dans un article du Times du 13 septembre, ne serait-ce qu'à cause de son ambiguïté en matière de consommation de cocaïne. Ceci, ajouté aux malheurs d'Al Gore, pourrait s'avérer fort opportun, toujours selon lord Rees-Mogg, pour Bill Bradley qui pourrait même finir par devenir le prochain Président des Etats-Unis.
SOURCES : Lien vers http://fusa2.free.fr/?Rub=Article&Act=Lire&ID=34">
Une biographie sur George W. Bush fait scandale.
Alors que démocrates et républicains tentent de s'attirer les faveurs d'un électorat plus divisé que jamais, une biographie non autorisée du président sortant George W. Bush, qui soutient que ce dernier a consommé de la cocaïne à Camp David, fait scandale depuis sa sortie, mardi.
Le livre sulfureux de la biographe Ketty Kelley, intitulé Les Bush, la véritable histoire d'une dynastie, rassemble les résultats de trois années de recherches et d'entrevues et se veut, comme l'écrit Mme Kelley dans sa préface, une tentative pour « aller au-delà de l'image publique » de « la dynastie politique la plus puissante du pays ».
Si Ketty Kelley soutient n'avoir relaté que le fruit de ses recherches et de milliers d'entrevues, il n'en demeure pas moins que le clan Bush et le Parti républicain n'ont pas tardé à orchestrer une vigoureuse riposte.
« Ce livre est plein d'ordures qui ont été écartées, désavouées et rejetées voilà des années », a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McLellan.
Selon la biographe, qui a aussi, par le passé, fait scandale avec ses biographies de Nancy Reagan et Frank Sinatra, George W. Bush et l'un de ses frères auraient pris de la cocaïne à plusieurs reprises alors qu'ils se trouvaient à Camp David, sous la présidence de leur père.
Elle affirme aussi que la femme de George W. Bush, Laura, avait la réputation de « la fille à connaître » pour se procurer de la marijuana lorsqu'elle était au collège.
Citant Sharon Bush, l'ex-femme d'un des frères du président, la famille Bush « est une famille d'alcooliques, de drogués et de schizophrènes ». Sharon Bush s'est depuis rétractée et affirme n'avoir jamais tenu de tels propos.
L'avocat principal de George W. Bush a déclaré qu'il envisageait actuellement toutes les options.
SOURCES : Lien vers http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/nouvelles/200409/15/003-bush-bio-scandale.shtml>
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